AAC | Grand Prix scientifique franco-taïwanais
AAC | Grand Prix scientifique franco-taïwanais
L’Académie des sciences – Institut de France et le Ministère de la science et la technologie de Taïwan attribuent chaque année un grand prix franco-taïwanais destiné à mettre en valeur et renforcer des coopérations bilatérales scientifiques déjà engagées entre 2 chercheurs, l’un travaillant dans une institution de recherche en France et l’autre dans une institution de recherche à Taiwan.
Le montant du prix est de 38.200 euros, partagé à parts égales entre les lauréats de l’année.
L’appel à candidatures est ouvert à toutes les disciplines scientifiques. Les candidatures doivent être adressées en anglais avant le vendredi 24 juin 2022 en deux exemplaires PDF, l’un à l’Académie des sciences, l’autre au Ministère de la science et la technologie de Taïwan.
Les informations concernant les conditions de nominations à ce prix sont disponibles sur le site Internet de l’Académie des sciences à l’adresse suivante : https://www.academie-sciences.fr/fr/Appel-a-candidature/grand-prix-scientifique-franco-taiwanais.html
Prix Jeune chercheur.se d'H2C
Prix Jeune chercheur.se d'H2C
Depuis 2016, l'Association des historiens contemporanéistes de l'enseignement supérieur et de la recherche (AHCESR) attribuait annuellement un prix jeune chercheur.se ; comme de juste, ce prix prend à partir de la session 2022 le nom de Prix jeune chercheur.se d'H2C -- Historiennes et historiens du contemporain.
Ce prix couronne un article d’histoire contemporaine écrit par la/le titulaire d’un doctorat obtenu au cours des trois dernières années. Il entend faire connaître et encourager les recherches en histoire contemporaine les plus novatrices, par leur objet ou leur méthode, sans autre restriction que les limites de la chronologie. Le prochain prix, pour l’année 2022, doté d’un montant de 500 euros, sera remis lors de la prochaine assemblée générale d'H2C, fin 2022.
L’article doit avoir été publié :
– en français ;
– dans une revue scientifique (avec ou sans comité de lecture, en ligne et/ou en version papier, en France ou à l’étranger). Les chapitres de livres collectifs ne seront pas évalués ;
– par la/le titulaire d’un doctorat soutenu entre le 1er septembre 2019 et le 1er mai 2022 ;
– il ne doit pas avoir déjà été soumis dans les années précédentes pour le prix de l’AHCESR.
Modalités de candidature :
Envoi avant le 20 mai 2022 d’un unique fichier pdf comprenant :
– un bref CV
– le diplôme de doctorat
– l’article.
A l’adresse, association.h2c@gmail.com
Camille Robcis et Preeti Chopra, professeures invitées
Actualité Sciences Po
Camille Robcis
Du 27 mai au 17 juin 2022
Camille Robcis enseigne dans le département d’histoire et de français à l’université de Columbia, à New York. Elle est spécialiste en histoire intellectuelle, politique, et légale de la France contemporaine et s’intéresse en particulier à l’intersection des idées et de la politique.
Son premier livre, The Law of Kinship: Anthropology, Psychoanalysis, and the Family in France (Cornell University Press, 2013) (traduit en Français comme La loi de la parenté : la famille, les experts et la république par les Éditions Fahrenheit en 2016) a gagné le prix du meilleur livre de la Berkshire Conference of Women Historians. Il examine comment les législateurs français ont fait appel à l’anthropologie et la psychanalyse structuraliste (et en particulier à plusieurs concepts de Claude Lévi-Strauss et Jacques Lacan) pour réaffirmer l’importance de la différence sexuelle lors des débats autour de la famille, du PACS, des lois de bioéthique, et du mariage pour tous.
Son deuxième livre, Disalienation: Politics, Philosophy, and Radical Psychiatry in Postwar France (University of Chicago Press, 2021), retrace l’histoire de la psychothérapie institutionnelle, un mouvement né en France pendant la deuxième guerre mondiale qui appela à une profonde transformation de la théorie et de la clinique psychiatrique à travers le prisme du marxisme et de la psychanalyse lacanienne.
Elle travaille en ce moment sur un nouveau projet qui tente d’expliquer pourquoi plusieurs mouvements populistes à travers le monde depuis les années 1990 se sont rassemblés autour de leur opposition à ce qu’ils nomment la « théorie du genre. »
Ses articles sont parus dans divers journaux scientifiques tels que Modern Intellectual History, Yale French Studies, Social Text, French Historical Studies, Discourse, South Atlantic Quarterly, Journal of the History of Ideas, et Journal of Modern History.
Après avoir passé un baccalauréat français, Camille Robcis a obtenu sa license en histoire à Brown University et son doctorat à Cornell. Elle a enseigné dans le département d’histoire de Cornell pendant dix ans avant de rejoindre Columbia en 2018. Elle a obtenu des bourses du Penn Humanities Forum, LAPA (Princeton Law and Public Affairs), le National Endowment for the Humanities, l’Institute for Advanced Study, et la John Simon Guggenheim Foundation.
Camille Robcis interviendra le 13 juin prochain au Centre d'histoire pour présenter son dernier ouvrage Disalienation. Politics, Philosophy, and Radical Psychiatry in Postwar France paru à University of Chicago Press en 2021. Voir le guide des événements du CHSP
Contact : car2129@columbia.edu
et
Preeti CHOPRA
Du 1er au 30 juin 2022
Preeti Chopra is professor of architecture, urban history, and visual studies at the University of Wisconsin–Madison. She is trained as an architect (CEPT, Ahmedabad, India), landscape architect, urban planner, and architectural historian (University of California, Berkeley, USA) and has conducted research in western and southern India in the colonial and postcolonial contexts. Chopra is the author of A Joint Enterprise: Indian Elites and the Making of British Bombay (Minneapolis: University of Minnesota Press, 2011). She is currently working on a second book tentatively entitled, Communities of Care: The City and its Fragments in Colonial Bombay. Her work has been supported by numerous research grants and fellowships. She is an affiliate fellow at the International Institute of Asian Studies, Leiden, the Netherlands.
Contact : chopra@wisc.edu
Picasso au croisement d'un réseau d'amitiés. Regards sur les problématiques anti/post/coloniales
Picasso au croisement d’un réseau d’amitiés. Regards sur les problématiques anti/post/coloniales
Rencontre | Jeudi 21 avril 2022
14h30-17h30 heure de Paris
En préambule au symposium organisé conjointement par le groupe de recherches MCTM et le Museu Picasso dans le cadre du « Doctorat Picasso1 », qui aura lieu au Museu Picasso de Barcelone le 23 septembre 2022, le groupe MCTM invite Laurence Betrand-Dorléac à interroger à nouveaux frais les termes du débat. Sous forme de conversation, cette séance est organisée par Androula Michael, Christine Chivallon et Jèssica Jaques avec :
- Androula Michael, historienne de l’art, Université de Picardie Jules Verne
- Christelle Lozère, historienne de l’art, Université des Antilles/LC2S
- Emmanuel Guigon, directeur du Museu Picasso de Barcelone
- Jèssica Jaques, philosophe et historienne de l’art , Université Autonome de Barcelone
- Margarida Cortadella, documentaliste au Museu Picasso de Barcelone
- avec les membres du groupe MCTM
Et avec la participation de l'artiste Barthélémy Toguo.
Congruence, nervosité, impuissance et extase : textures du pouvoir en Afrique centrale et de l'ouest
https://pxhere.com/fr/photo/922233 - CC0
Congruence, Nervosité, Impuissance et Extase :
Textures du Pouvoir en Afrique Centrale et de l'Ouest
Journée d'étude organisée par Florence Bernault (Sciences Po, CHSP) avec la participation du CERI
Mercredi 4 mai 2022
1 place Saint-Thomas d'Aquin, 9h00-17h00
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Cette journée interdisciplinaire sera consacrée à faire le point sur la manière dont les historiens et chercheurs en sciences sociales étudient pouvoir et domination en situation coloniale d'une part, et dans l'Afrique contemporaine d'autre part. Impuissance, transaction, dépossession, extase, folie, globalisation de l'emprise étatique et de ses résistances, intervention des mondes de la nuit et de la sorcellerie, de la guérison et du Christ, pression capitalisme exercée sur les corps et les affects, érotisme et morbidité des circuits de pouvoir, migrations, violences intimes, identités de papier, crypto-politiques des réseaux sociaux et des images digitales : une riche moisson de travaux et de nouveaux outils d'analyse ont renouvelé depuis 20 ans le regard sur la question du pouvoir.
En rassemblant plusieurs spécialistes de l'Afrique centrale et de l'ouest qui ont forgé ces analyses, la journée donnera l'occasion d'en discuter la portée, et les nouvelles approches en cours d'élaboration.
9h15-10h45 - PANEL I - TEXTURES DE L'OPRESSION, PRATIQUES ET THÉORIES DE RÉSISTANCE
-
G. Mathys (pouvoir et éloignement de l'état colonial)
- A. Lauro (droit de punir et consentement)
- N. Eggers (everyday theorists of power - Kitawala)
- S. Ayimpam (prison auto-gérée)
- E. Kalema (rébellion muléliste et effets de la violence du pouvoir)
10h45-11h00 - Pause
11h00-12h30 - Panel II - LES DEUX TERRAINS DE L'ACTION : MANIFESTE ET OCCULTE
6. J. Tonda (monde de la nuit, continent noir comme monstre, utopie)
7. K. Pype (digital enchantment and vulnerable/shadow self)
8. A. Atenrianus-Owanga (technologies musicales de l'occulte)
9. S. Demart (formes politico-religieuses de la résistance au pouvoir (post)-colonial)
12h30-13h45 - Pause déjeuner
13h45-15h15 - Panel III - LE POUVOIR COMME ÉCHEC, NÉVROSE ET PERVERSION
10. F. Bernault (transgression)
11. B. Henriet (impuissance)
12. A. Ceriana-Mayneri (dépossession et perversion)
13. T. Hendriks (ectasis)
15h15-15h30 - Pause
15h30-17h00 - Panel IV - CONCEPTUALISER LE POUVOIR ET SES ACTEURS
14. R. Stephens (histoire conceptuelle, le pouvoir comme richesse)
15. P. Yengo (indépendance sans décolonisation, États malformés)
16. F. Brisset-Foucault / Banégas (comment les individus se pensent et se font acteurs politiques)
17h00 - Conclusion
Participants
Filipa Duarte de Almeida, anthropologue à l'Université Omar Bongo de Libreville, travaille sur la notion de pouvoir et d'invisible. Elle a récemment soutenu une thèse intitulée Le moment rouge et l’ être en suspension. La violence de l’imaginaire dans le Bwété Misôkô (Gabon) (2021)
Alice Aterianus-Owanga, anthropologue spécialiste des liens entre musique et politique, Marie Skłodowska-Curie Fellow à l'Université de Cape Town, a publié l'ouvrage « Le rap, ça vient d'ici ! ». Musiques, pouvoir et identités dans le Gabon contemporain (2018)
Sylvie Ayimpam, politiste et anthropologue, membre de l'Institut des Mondes africains (IMAF) à l'Université d'Aix-Marseille, est l'autrice de Économie de la débrouille à Kinshasa: informalité, commerce et réseaux sociaux (2014)
Florence Bernault, historienne au CHSP, est l'autrice de Colonial Transactions: Imaginaries, Bodies and Histories (2019)
Richard Banégas, politiste au CERI, spécialiste de la Côte d'Ivoire, a récemment co-dirigé l'ouvrage Identification and Citizenship in Africa: Biometrics, the Documentary State and Bureaucratic Writings of the Self (2021)
Florence Brisset-Foucault, politiste de l'Ouganda et des médias à Paris-1, est l'autrice de Talkative Polity: Radio, Domination, and Citizenship in Uganda (2019)
Andrea Ceriana Mayneri, anthropologue au CNRS, spécialiste de la Centrafrique, a publié l'ouvrage Sorcellerie et prophétisme en Centrafrique. L'imaginaire de la dépossession en pays banda (2014)
Sarah Demart, sociologue à l'Université libre de Bruxelles, est l'autrice des Territoires de la délivrance. Enchevêtrements spatiotemporels et réveil congolais en RDC et en diaspora (2017)
Nikki Eggers, historienne à l'Université du Tennessee, spécialiste de l'Est du Congo, finit un livre intitulé Unruly Ideas: A History of Kitawala in Congo (à paraître)
Thomas Hendriks, anthropologue à la Katholieke Universiteit à Leuven, spécialiste du Congo, est l'auteur de Rainforest Capitalism: Power and Masculinity in a Congolese Timber Concession (2022)
Benoît Henriet, historien à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste du Congo, est l'auteur de Colonial Impotence: Virtue and Violence in a Congolese Concession (1911–1940) (2021)
Emery Kalema, historien invité à l'Université libre de Bruxelles, est l'auteur de plusieurs articles sur la rébellion Mulele au Congo, dont le récent "The Mulele “Rebellion”: Bodily Pain and the Politics of Death (Democratic Republic of the Congo, 1963-1968), Politique africaine (2021)
Amandine Lauro, historienne à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste des rapports de genre au Congo, a récemment co-dirigé l'ouvrage Le Congo colonial. Une histoire en questions (2020)
Gillian Mathys, historienne à Université de Ghent, spécialiste des questions d'identités spatiales, est l'autrice de "Questioning Territories and Identities in the Precolonial (Nineteenth-century) Lake Kivu Region", Africa (2021)
Katrien Pype, anthropologue des médias et de la sorcellerie à la Katholieke Universiteit à Leuven, a publié The Making of the Pentecostal Melodrama: Religion, Media and Gender in Kinshasa (2012) et a co-dirigé l'ouvrage à paraître Cryptopolitics: Exposure, Concealment and Digital Media
Rhiannon Stephens, historienne à l'université de Columbia (New York), spécialiste de l'histoire ancienne des Grands Lacs, est l'autrice de A History of African Motherhood: The Case of Uganda, 700-1900 (2013) et a co-dirigé l'ouvrage Doing Conceptual History in Africa (2018)
Joseph Tonda, sociologue à Université Omar Bongo de Libreville, est l'auteur d'Afrodystopie. Le rêve dans la vie d'autrui (2021), et a récemment dirigé un ouvrage sur La violence de la vie quotidienne à Libreville (2016)
Patrice Yengo, anthropologue, est l'auteur de nombreux travaux sur la politique au Congo-Brazzaville, et sur les conflits sorciers dans la sphère familiale. Il a publié notamment Les mutations sorcières dans le bassin du Congo. Du ventre et de sa politique (2016). Son dernier ouvrage L'Ordre de la transgression. La souveraineté à l'épreuve du temps global est paru cette année (2022).
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