Emploi post-doc ingénieur de recherche à Pau

Date limite : 07 juillet 2021
Un emploi de post doc/Ingénieur de recherche contractuel (pour deux années) dans le cadre du Consortium européen UNITA est publié par l'Université de Pau et des Pays de l'Adour dans les sections  20/21/22 du CNU. Anglais indispensable. Espagnol ou italien recommandé. Résidence à Pau obligatoire.
L'offre "Chargé de mission scientifique pour la coordination de l’axe recherche Patrimoine culturel, matériel ou immatériel au sein du consortium UNITA " est publiée du 18 juin au 7 Juillet sur les sites :
- Place de l'Emploi Public (et Indeed) n° 2021-643766

- Pôle emploi : n° 116BQWG
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Appel à contribution pour la revue "Tracés" (n°43) - Instabilités sémantiques

Date limite : 15 octobre 2021

Appel à contribution

La revue de sciences humaines et sociales Tracés vient de publier un nouvel appel à contributions pour son numéro 43 "Instabilités sémantiques", coordonné par Thomas Angeletti, Juliette Galonnier et Manon Him-Aquilli.
Les détails de l’appel sont à retrouver ici : https://traces.hypotheses.org/3680
Les auteurs et autrices devront envoyer leur contribution (article complet) avant le 15 octobre 2021 à soumission-articles.traces@groupes.renater.fr
Si ils ou elles le jugent utile, les auteurs et autrices peuvent adresser dès qu’ils le souhaitent un résumé (en indiquant le titre de leur contribution, la rubrique dans laquelle ils le proposent, ainsi qu’un bref résumé du propos) au comité de rédaction de Tracés (par courrier électronique à la même adresse) pour leur faire part de leur intention de soumettre un article.

Tracés n°43 - Instabilités sémantiques

Les débats autour du choix des mots, de leur signification, de leur puissance expressive ou de leur graphie occupent une place grandissante au sein de l’espace public. On peut observer, pour ne prendre que quelques exemples, le rôle structurant que certaines expressions, slogans ou hashtags ont pu jouer dans diverses formes de mobilisation politique, de #MeToo à Black Lives Matter. Ces nouveaux mots constituent à la fois des points de ralliement et de structuration des luttes, ainsi que des manières d’instituer discursivement des expériences restées jusqu’alors tues, ou restreintes au cadre privé. Mais ces transformations ne vont pas sans résistances et controverses : il devient dès lors évident que des rapports de force sociaux irriguent nos manières de dire et de faire sens.

De telles controverses métadiscursives, c’est-à-dire prenant le discours comme objet de débat, font partie intégrante de l’usage social du langage. Cependant, si la mise en débat de certaines pratiques discursives n’a rien de nouveau, la conflictualité de ces débats semble de plus en plus visible, avec une circulation accrue des attaques et des contre-attaques qui portent sur les manières de dire et de nommer, voire de transcrire graphiquement l’expérience sociale. C’est à ces instabilités sémantiques et catégorielles ainsi qu’aux controverses auxquelles elles donnent lieu que ce numéro de Tracés souhaite s’intéresser. Prenant acte du fait que transformations sociales et pratiques discursives entretiennent des liens étroits, cet appel à contributions entend susciter des travaux dans l’ensemble des sciences humaines et sociales afin de décrire et d’analyser les controverses présentes et passées que peuvent susciter différentes manières de référer au monde social par le discours.

Il s’agit donc de se focaliser sur ce que révèlent de nos sociétés et des rapports de force qui les traversent les débats qui émergent autour des mots, des expressions, des catégories discursives, des slogans, des formules, des éléments de langage, des tournures syntaxiques ou encore des signes de ponctuation. En considérant le langage et ses usages comme des lieux de dissensus, on retiendra, en guise de principaux questionnements, les effets sociaux de l’instabilité sémantique, particulièrement significative politiquement, de certains mots ou expressions ; les tentatives visant à neutraliser les conflits de sens ; les stratégies politiques et militantes qui passent par la promotion de certaines manières de nommer ou de dire au détriment de certaines autres, tout autant que les résistances qu’elles génèrent ; et enfin ce que produit la circulation de termes issus du champ scientifique en dehors du monde académique, par exemple dans le champ médiatique ou dans l’espace des mouvements sociaux.

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Maureen Murphy soutient son HDR le 24 juin

Présentation des travaux en vue de l'obtention de l'habilitation à diriger des recherches

en histoire, spécialité Histoire de l'art

de Maureen MURPHY

"L'art de la décolonisation : relations transnationales entre la France et le Sénégal (1950-1970)"

Le 24 juin 2021 à 14h00
en visioconférence

Jury : 

  • Laurence BERTRAND DORLÉAC, Directrice de recherche et rapporteuse, Professeure des universités, IEP Paris
  • Philippe DAGEN, Professeur des universités, Université Paris I-Panthéon Sorbonne
  • Anne LAFONT, Directrice d'études, EHESS
  • Richard LEEMAN (Rapporteur), Professeur des universités, Univ. Bordeaux-Montaigne
  • Zoë STROTHER, Professor, Columbia University
  • Elvan ZABUNYAN (Rapporteur), Professeure des universités, Univ. Rennes II

Résumé du mémoire

L’art de la décolonisation procède à l’étude des interactions entre la France et le Sénégal, des années 1950 à 1970, sous l’angle de l’histoire de l’art et des expositions. Privilégiant une approche transnationale et transhistorique, ce mémoire interroge le passage du colonial au post-colonial, du « primitif » au « moderne », en portant l’attention sur les lieux de la rencontre : les ateliers, les œuvres d’art, les expositions et les revues sont envisagés comme autant de sites de création, de contestations, d’ajustements et de débats qui témoignent des rapports de force qui agitèrent la scène artistique de ces années marquées par la guerre froide.

Le présent mémoire vise également à complexifier le récit de la compétition entre Paris et New York au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en portant l’attention sur Dakar : une scène loin d’être marginale, et connectée au monde comme en témoignent les œuvres, la circulation des artistes et les rencontres internationales favorisées par des événements tels que le Festival mondial des arts nègres de 1966. Autonome sous la contrainte, le Sénégal tenta de s’imposer en tant que capitale culturelle à l’échelle locale et internationale en coopérant avec la France, malgré les critiques et les tensions qu’un tel choix purent provoquer. Le premier Président Léopold Sédar Senghor s’efforça de concilier les attentes de son peuple avec celles de la France, tout en défendant sa propre vision de la négritude pourtant si controversée. De son côté, la France entendait restaurer sa grandeur et sa puissance d’avant-guerre en misant sur son ancien Empire : la politique de coopération et d’aide au développement mise en place par le Général De Gaulle, et poursuivie par Georges Pompidou était censée préserver la présence (et l’autorité) française en Afrique, tout en maintenant les rapports de pouvoir en faveur de l’ancienne puissance coloniale. L’importance de la dimension culturelle dans la perpétuation des liens postcoloniaux a été maintes fois soulignées par les historiens de la décolonisation en Afrique de l’Ouest, mais elle n’avait pas encore été fait l’objet d’étude spécifique.

À partir d’archives inédites et d’analyses d’œuvres peu connues, le présent mémoire s’inscrit dans le champ de l’histoire mondialisée de l’art et participe d’une réflexion sur l’internationalisation de la scène artistique contemporaine qui permet d’affirmer que tout ne commença pas à Paris, en 1989, avec l’exposition Magiciens de la terre.

Poste d'ATER en histoire contemporaine à l'univ. de Créteil

Date limite : 27 juin 2021
Un poste d’ATER en histoire contemporaine est ouvert à l’université Paris-Est Créteil pour l’année 2021-2022. 
La personne recrutée devra faire des cours sur l’histoire du vingtième siècle, des cours de méthodologie du travail universitaire, ainsi qu’un cours d’histoire visuelle.
Le profil recherché porte donc sur l’histoire du vingtième siècle (avec une préférence pour des espaces autres que l’espace français) et sur l’histoire visuelle. Une expérience préalable de l'enseignement en licence est requise.

La fiche de poste sera visible à partir de ce mercredi sur le module ALTAIR de Galaxie et la déclaration de candidature se fait sur Recrutec:

Pour toute question, merci de vous adresser à jerome.bazin@u-pec.fr
Les candidatures se terminent le 27 juin à minuit.
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