Call for Papers | "Decolonize this!?"
Call for papers | "DECOLONIZE THIS!?"
It is envisioned as a special collection in Global Perspectives on the positions, contributions, potentials, and limitations of the decolonization debate in the social sciences and the humanities. Payal Arora, Sara Curran, Julian Go, and Hagen Schulz-Forberg have kindly agree to edit the collection.
Appel à manifestations scientifiques : "Histoire du Temps Présent" - Univ. de Chicago à Paris
Les projets lauréats bénéficieront du soutien de l’Université de Chicago qui se chargera de la communication de l’événement et de la gestion des inscriptions, assurera l’accueil des participants et accompagnera le bon déroulement de la rencontre. Un soutien financier est possible jusqu’à 1000€.
Critères d’éligibilité :
• Événement qui aurait lieu dans nos locaux entre le 1er janvier 2022 et le 31 mars 2022
Dossier à envoyer avant le 1er septembre 2021 (Formulaire à télécharger)
Retrouvez toutes ces informations sur cette page.
Call for Papers : "Les étudiant.e.s et les sports"
L'Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne (ISSUL), le GERME (Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants) et la Cité des mémoires étudiantes lancent un appel à communication pour une double journée d'études internationale consacrée à l'histoire des étudiant.e.s et du sport.
La première journée d'études se tiendra à Paris le mardi 16 novembre 2021, et la seconde à l'Université de Lausanne le mercredi 1er juin 2022.
Date limite : 15 juillet 2021
Les propositions peuvent être soumises en français ou en anglais et doivent être envoyées par email à sportunivcolloque@gmail.com
Pour plus d'informations, veuillez contacter : lidia.lesnykh@unil.ch
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Appel à contribution pour la revue "Tracés" (n°43) - Instabilités sémantiques
Appel à contribution
Tracés n°43 - Instabilités sémantiques
Les débats autour du choix des mots, de leur signification, de leur puissance expressive ou de leur graphie occupent une place grandissante au sein de l’espace public. On peut observer, pour ne prendre que quelques exemples, le rôle structurant que certaines expressions, slogans ou hashtags ont pu jouer dans diverses formes de mobilisation politique, de #MeToo à Black Lives Matter. Ces nouveaux mots constituent à la fois des points de ralliement et de structuration des luttes, ainsi que des manières d’instituer discursivement des expériences restées jusqu’alors tues, ou restreintes au cadre privé. Mais ces transformations ne vont pas sans résistances et controverses : il devient dès lors évident que des rapports de force sociaux irriguent nos manières de dire et de faire sens.
De telles controverses métadiscursives, c’est-à-dire prenant le discours comme objet de débat, font partie intégrante de l’usage social du langage. Cependant, si la mise en débat de certaines pratiques discursives n’a rien de nouveau, la conflictualité de ces débats semble de plus en plus visible, avec une circulation accrue des attaques et des contre-attaques qui portent sur les manières de dire et de nommer, voire de transcrire graphiquement l’expérience sociale. C’est à ces instabilités sémantiques et catégorielles ainsi qu’aux controverses auxquelles elles donnent lieu que ce numéro de Tracés souhaite s’intéresser. Prenant acte du fait que transformations sociales et pratiques discursives entretiennent des liens étroits, cet appel à contributions entend susciter des travaux dans l’ensemble des sciences humaines et sociales afin de décrire et d’analyser les controverses présentes et passées que peuvent susciter différentes manières de référer au monde social par le discours.
Il s’agit donc de se focaliser sur ce que révèlent de nos sociétés et des rapports de force qui les traversent les débats qui émergent autour des mots, des expressions, des catégories discursives, des slogans, des formules, des éléments de langage, des tournures syntaxiques ou encore des signes de ponctuation. En considérant le langage et ses usages comme des lieux de dissensus, on retiendra, en guise de principaux questionnements, les effets sociaux de l’instabilité sémantique, particulièrement significative politiquement, de certains mots ou expressions ; les tentatives visant à neutraliser les conflits de sens ; les stratégies politiques et militantes qui passent par la promotion de certaines manières de nommer ou de dire au détriment de certaines autres, tout autant que les résistances qu’elles génèrent ; et enfin ce que produit la circulation de termes issus du champ scientifique en dehors du monde académique, par exemple dans le champ médiatique ou dans l’espace des mouvements sociaux.
Derniers numéros parus :
- Documenter l'université qui lutte (n°39)
- Angoisse (n°38)
- Les sciences humaines et social au travail (ii) : Que faire des données de la recherche ? (Hors-série 2019)