L'Université de Lausanne recherche un ou une Assistant.e diplômé.e en histoire internationale
L'Université de Lausanne recherche un ou une Assistant.e diplômé.e en histoire internationale
Il s'agit ici d'une offre de poste d'assistant.e, c'est-à-dire d'un ou d'une doctorant.e avec charge d'enseignement, ouverte pour l'an prochain, en "histoire internationale". Cette dénomination, assez large, couvre des objets bien au-delà des relations internationales au sens strict.
- Annonce en ligne
- Date limite : le 15 mai 2021
Bourse en Histoire des sciences, de la médecine et des techniques, Oxford
Une bourse de recherche est proposée chaque année pour la période de Trinity Term (8 semaines du 25 avril au 19 juin 2022, avec extension possible à 3 mois) à la Maison française d’Oxford, en histoire des sciences, de la médecine et des techniques.
Les candidatures sont ouvertes pour 2022. Les candidat.e.s peuvent envoyer leur projet de recherche (1000 mots, CV en français et en anglais) avant le 1er juillet 2021 au Comité d’histoire des Sciences de la Maison Française d’Oxford (secretary@mfo.ac.uk). Chercheur.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s peuvent proposer leur candidature. Les candidat.e.s devront attester de l’importance de leur présence à Oxford pour mener à bien leur projet (ressources universitaires, projets collaboratifs avec des chercheur.e.s d’Oxford, etc.). Le/la Visiting Fellow prendra une part active dans le programme de recherche et de manifestations scientifiques de la Maison Française pendant le Term, en collaboration avec le Oxford Centre for the History of Science, Medicine and Technology (https://www.hsmt.ox.ac.uk/home#/).
Pendant son séjour, il/elle présentera ses recherches au cours d'une séance de séminaire au Centre et donnera une conférence publique au sein de la Maison Française. Dans les six mois qui suivent son séjour, il/elle devra faire état d’une production scientifique (article, papier à publier, etc.) issue de son séjour à la Maison française, qui sera publiée dans une base en accès libre liée au CNRS (HAL par exemple). Pendant son séjour, le/la Visiting Fellow bénéficiera de l’hébergement gratuit à la Maison Française, d’un espace de travail et de l’accès aux bibliothèques de l’université d’Oxford, ainsi que de l’affiliation à Wolfson College. Les coûts de déplacement depuis sa résidence administrative seront pris en charge (un billet AR). Pour tout contact ou information : judith.rainhorn@history.ox.ac.uk.
Emploi à l'Université de Pau et des Pays l'Adour
Profil :
Enseignement : Le/la contractuel(le) aura une charge de 192 heures ETD (demi-CDD) au sein du collège SSH de l’UPPA. Dans le cadre des enseignements de Licence d’histoire, il sera notamment amené à intervenir de la L1 à la L3 dans les enseignements méthodologiques et dans le domaine de l’histoire politique et culturelle (préparation aux écoles de journalisme et IEP). Il/Elle interviendra également dans les formations de niveau Master et encadrera des étudiants de Master dans ses domaines de compétence scientifique. Il/Elle pourra aussi intervenir dans le Master MEEF Histoire et Géographie (selon les programmes en vigueur), dans le Master Histoire Civilisations Patrimoines.
Recherche : Le/la candidate bénéficiera également d’un contrat de demi post-doctorat et devra intégrer ses travaux dans les axes de recherche du laboratoire ITEM (https://item.univ- pau.fr/fr/activites-scientifiques.html) et être en mesure de s’insérer dans les projets collectifs en cours (UNITA par exemple). Il devra aussi participer dès le mois de septembre 2021 à l’élaboration de projets de recherche dans le cadre d’Appels à projets d’envergure régionale, nationale ou européenne au sein du laboratoire ITEM, voire les porter. Sur le plan scientifique, le chercheur seraobligatoirement titulaire d’un doctorat en histoire contemporaine. Un spécialiste du vingtième siècle sera plutôt privilégié, notamment dans le domaine de l’histoire économique et sociale, l’histoire des mondes ruraux ou l’histoire industrielle, l’histoire environnementale et leurs patrimonialisations, notamment dans le cadre des travaux de la chaire partenariale HCP.
Environnement et contexte de travail :
Résidence administrative à Pau obligatoire.
Maîtrise des outils numériques et informatique (Base de données, Moodle...) Pratique courante de l’anglais nécessaire et de l’espagnol souhaitable
Fiche de candidature et CV à adresser :
Monsieur le président de l’université de Pau et des pays de l’Adour DRH 1 – Bureau des personnels enseignants
Site internet de recrutement de l’UPPA
Les conséquences stratégiques et militaires de la fin de la Guerre froide
- Sowjetisches Ehrenmal im Tiergarten, 2017 | Tobias Nordhausen (CC BY-NC-SA 2.0)
Les conséquences stratégiques et militaires de la Fin de la Guerre froide
Le Service Historique de la Défense, le Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris, et le Sir Michael Howard Centre for the History of War, King’s College London, organisent un colloque international sur les implications militaires et stratégiques de la fin de la Guerre froide (fin des années 1980-début des années 1990).
Le colloque aura lieu à Sciences Po, Paris, les 13 et 14 décembre 2021. Nous invitons tout particulièrement les jeunes chercheurs et chercheuses, ainsi que les doctorants et doctorantes, à soumettre une proposition d’intervention
Les personnes désireuses de présenter leur travail sont invités à envoyer un titre provisoire, un résumé de 500 mots maximum, et une courte biographie à paul.lenormand@sciencespo.fr avant le 10 juin 2021. Ils seront informés du résultat de leur candidature avant le 15 juillet 2021.
Appel à communication | Mémoires des événements violents & des Mobilisations collectives
Mémoires des événements violents & Mobilisations collectives
Journées d'études pluridisciplinaires
Date : mardi 16 et mercredi 17 novembre 2021
Date de rendu : 20 juin 2021
Lieu : ISP, Université Paris Nanterre (en présentiel ou en visioconférence en fonction des conditions sanitaires)
Appel à communication
Ouverture d'un Centre-Mémorial des victimes du terrorisme à Vitoria-Gasteiz au Pays Basque espagnol, projet de musée-mémorial du terrorisme à Paris, messes commémorant l'exécution de Louis XVI chaque 21 janvier, débats sur le maintien ou le renouvellement de la statuaire publique ou des noms de rue, port du drapeau confédéré au Capitole, mobilisations antiracistes commémorant les victimes de la colonisation ou de l'esclavage, ou encore polémiques sur la Commune de Paris. Qu’elles s’expriment ou non dans des cadres institutionnels, qu’elles soient portées par des mobilisations collectives ponctuelles ou entretenues par des pratiques mémorielles routinières, les mémoires d’événements violents ne cessent de se manifester au présent. En croisant les approches disciplinaires (sociologie, histoire, science politique, anthropologie, géographie), ces journées d'études auront pour but d'interroger les interactions entre mobilisations sociales et mémoire des évènements violents.
Alors que les discours commémoratifs et les dispositifs mémoriels tendent à instituer des représentations relativement homogènes du passé, les rapports des individus aux évènements violents sont par définition hétérogènes. D’autant plus que, lorsqu’ils en sont contemporains, leurs rôles lors de ces évènements sont divers. Les exemples mentionnés ci-dessus, qui témoignent d’actions violentes, diffèrent tant au niveau des acteurs mobilisés, des référents symboliques affichés, du répertoire d’action employé ou encore des degrés d’institutionnalisation. Ils ont toutefois en commun d’interroger les proximités et les distances que les acteurs entretiennent avec les événements auxquels ils renvoient. Ces proximités ou ces distances sont avant tout temporelles étant donné que la mémoire se rapporte à un ou des événements passés plus ou moins proches. Ils peuvent être antérieurs de plusieurs siècles, de quelques années ou alors contemporains. Ces proximités ou ces distances par rapport à l’évènement peuvent être également spatiales. Les personnes peuvent avoir été sur place ou au contraire loin du lieu de l’évènement lorsqu’il s’est produit. Ces proximités ou ces distances peuvent être enfin sociales. Pour des personnes qui n’étaient pas présentes, il peut y avoir ou non une identification ou un lien avec celles qui ont été prises dans cet évènement. Compte tenu de ces rapports différenciés à l’événement violent, qui laissent présumer que celui-ci donne lieu à des dynamiques de mémorialisations variées, on peut se demander comment sont entretenues les mémoires d’évènements violents selon que les acteurs aient un rapport proche, voire intime, ou au contraire distant et étranger ? Quels sont dès lors les ressorts de l’engagement dans des mobilisations ou pratiques mémorielles ? A l’inverse, quels sont ceux de la mise à distance, voire de l’indifférence ou du désintérêt ?
Quels acteurs construisent et participent aux mobilisations mémorielles concernant un évènement violent ? Comment émergent des mémoires collectives et des discours partagés autour d’un évènement violent ? Comment sont définis et se définissent les groupes concernés par ces mobilisations ? Comment désignent-ils, voire stigmatisent-ils, les personnes jugées responsables des violences ? Y a-t-il une volonté d’exclure de ces projets mémoriels certaines parties prenantes de l’évènement ? Comment ces dernières réagissent-elles à l’identité qui leur est assignée ? Si plusieurs groupes s’opposent sur les commémorations, comment interagissent-ils entre eux ou avec les pouvoirs publics ? Quelles sont les stratégies de groupes considérés comme marginalisés ou illégitimes pour s’opposer à des discours qu’ils jugent dominants au sujet d’un évènement violent ? Comment des groupes, voire des pouvoirs publics, cherchent-ils à diffuser des injonctions à commémorer ou au contraire à empêcher des commémorations ? De quelles manières évoluent les commémorations d’un fait récent et les registres mobilisés pour le nommer, à mesure que celui-ci devient de plus en plus ancien ? Pour toutes ces questions, il sera intéressant d’interroger les enjeux de positionnements et d’identifications générationnelles, genrées, raciales, sociales ou partisanes.
L’accent pourra être mis également sur la manière dont l'espace est approprié dans le cadre des mobilisations commémoratives. Les réflexions sur les usages symboliques de l’espace, l’institutionnalisation des lieux de mémoire, les parcours commémoratifs sont ici bienvenues. Comment les lieux d’un évènement violent peuvent-ils être investis, occupés ou aménagés, pour le commémorer ? Ou, à l’inverse, dans quels espaces commémorer l’évènement à distance, notamment si le lieu n’est pas ou plus accessible ? La distance territoriale est-elle synonyme d’effritement de la charge mémorielle et symbolique de l’événement ? Par exemple, comment des diasporas commémorent-elles des évènements violents ? Cela invite notamment à interroger les mobilisations mémorielles dans leur dimension transnationale. La question de la distance commémorative s’est également posée dans le cadre de la pandémie du COVID-19. Quelles peuvent être les pratiques numériques pour commémorer des mémoires d’évènements violents ?
Ramener le passé dans le présent est toujours une manière de parler de la société d’aujourd’hui. Les mémoires d’évènements violents peuvent être invoquées dans des mobilisations sociales dont les principales revendications ne sont pas mémorielles. Comment et à quelles fins les mémoires d’évènements violents peuvent-elles être mobilisées comme des ressources au sein d’un répertoire d’action plus large ? De quelle manière évolue cet usage des mémoires en tant que ressource dans une action collective ? Observe-t-on une modification des épisodes mis en valeur en fonction de la transformation du mouvement social et/ou du renouvellement de ses participants ? Le recours à la mémoire accompagne-t-il une baisse ou un regain de la mobilisation, un effet d’institutionnalisation ou de marginalisation ou encore un recadrage idéologique ? Au-delà des questions de reconnaissance ou de réhabilitation, comment les revendications mémorielles peuvent-elles s’articuler avec des revendications matérielles comme, par exemple, des demandes de réparations financières ou de nouveaux droits ?
La question de la proximité et de la distance se pose aussi dans le rapport des chercheur·e·s à leur objet. D’un point de vue méthodologique, doit-on considérer les mémoires des évènements violents comme des objets de recherche spécifique par rapport à d’autres enjeux mémoriels ? Quoi qu’il en soit, la production de la recherche sur les évènements violents ne laisse pas indifférent·e. Les émotions, celles des enquêté·e·s comme celles des chercheur·e·s, y sont centrales. Quelles méthodes, y compris réflexives, peuvent être mobilisées pour travailler sur ces/ses émotions ? De ce fait, quelle juste distance à l’objet est possible pour les chercheur·e·s dans le cadre de leur enquête ? Sur ces terrains difficiles, comment se protéger tant d’un point de vue éthique, physique que psychologique ? Au-delà du rapport émotionnel présent dans le cadre d’une enquête de ce type, la place de la recherche dans les commémorations peut être questionnée. En quoi le travail des archivistes et des chercheur·e·s, par l’établissement de faits et la constitution de corpus de sources, participe-t-il à la commémoration des évènements violents ? Quelle place occupent les chercheur·e·s dans les commémorations ? Que font les acteurs des mobilisations mémorielles de ces travaux scientifiques ?
À partir de cas précis de l’antiquité au XXIe siècle, les communications travailleront sur ces interactions entre mobilisations et mémoires des évènements violents, en mettant l'accent sur ces questions de proximités et de distances. Les propositions de jeunes chercheur·e·s sont particulièrement bienvenues. Trois axes seront privilégiés :
Axe 1. Se mobiliser pour la mémoire : construire les mémoires des violences
Axe 2. Se mobiliser par la mémoire : des ressources mémorielles pour les actions collectives
Axe 3. Travailler sur les mémoires des violences : questionnements méthodologiques
Modalités de soumission
Les propositions de communications sont attendues pour le 20 juin 2021 au plus tard à l’adresse mobilisations.memorielles@gmail.com Elles devront contenir entre 2000 et 5000 signes et être accompagnées d’une brève présentation de l’auteur.
Les communications devront durer une vingtaine de minutes et seront suivies d’une discussion avec le public.