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Commentaire de Blandine Chelini-Pont
L’augmentation des sans-religion aux Etats-Unis semble être une tendance générationnelle irrépressible. Leur part est très élevée parmi les générations du Millenium (35% des Américains nés entre 1981 et 1996) et très faible chez les seniors (10%). Cependant, deux critères sont susceptibles à terme de ralentir cette hausse des sans religion au sein de la population : le fait que cette catégorie rassemble plus d’hommes que de femmes et aussi qu’elle regroupe davantage de blancs caucasiens dont la démographie est déclinante. Politiquement, ces deux critères permettent de relativiser le gain électoral potentiel auquel pourrait prétendre le Parti démocrate
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Commentaire de Marcelo Ayres Camurça
Les religions traditionnelles, comme le catholicisme et le protestantisme, sont présentes au sein de chaque catégorie socioprofessionnelle. En revanche, le spiritisme kardéciste est une religion d'élite dont les adeptes sont davantage diplômés que la moyenne de la population à l’inverse du pentecôtisme, religion prisée par les Brésiliens ayant le niveau d’éducation le plus faible.
Religion majoritaire au Brésil, le catholicisme rassemble Blancs, Métis et Noirs tandis que les Blancs sont majoritaires parmi les kardécistes, les Métis chez les pentecôtistes et les Noirs parmi les adeptes des minuscules religions afro-brésiliennes.
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Commentaire de Pascal Bourdeaux
Le graphique illustre la diversité intrinsèque de l’Asie du Sud-Est. Des formes religieuses dominantes se dégagent aisément (bouddhisme en péninsule indochinoise, islam dans le monde malais, catholicisme sur l’archipel philippin et alentours). A leurs côtés, d’importantes minorités religieuses créent des situations de pluralisme (Vietnam, Malaisie, Singapour). On note également la persistance de cultes locaux directement liés aux conditions géo-ethniques des territoires concernés. Les croyances indigènes, traditionnelles ou ultra-modernes, savent néanmoins s’adapter à de nouvelles situations transnationales et aux évolutions plus générales de la globalisation religieuse.
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Commentaire de Jean-Luc Racine
Parmi les grandes religions mondiales comptant plus d'un milliard de fidèles, l'hindouisme est sans doute la plus concentrée géographiquement : 97% des hindous vivant en Asie du Sud, dont 95% en Inde. Deux dynamiques ont contribué à la diffusion mondiale de l'hindouisme : les diverses diasporas depuis les temps médiévaux jusqu'aux migrations contemporaines, et la diffusion, au XXe siècle, d’un néo-hindouisme marqué par l'expansion transcontinentale de mouvements spirituels structurés, tel la Ramakrishna Mission, mais aussi par les nouveaux gourous médiatiques globalises, qui visent particulièrement l'Occident. Par sa promotion universelle du yoga, le gouvernement nationaliste de Narendra Modi cherche a aujourd'hui à élargir ce cercle d'influence, outil du soft power indien.