L'Europe fait-elle la paix ? La paix fait-elle l'Europe ? 1945-2023

Table ronde | 19 avril 2023, 15h30-17h45
  • François Mitterrand et Helmut Kohl, le 22/09/1984. AFP Photo / Marcel MochetFrançois Mitterrand et Helmut Kohl, le 22/09/1984. AFP Photo / Marcel Mochet

La paix fait-elle l'Europe ? L'Europe fait-elle la paix ? 1945-2023

Table ronde

mercredi 19 avril 2023,

de 15h30 à 17h45 à Sciences Po, Campus de Paris

Cette table ronde permettra de mesurer le chemin parcouru sur notre continent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en pointant les acquis et les limites de cette paix. Les acquis sont notables. L’UE a reçu le prix Nobel de la paix en 2012 : on ne saurait mieux entériner à quel point les Européens ont tourné le dos à la violence et au conflit dans leurs relations entre eux. Dans le monde, ils ont tourné le dos à des siècles de colonialisme et de guerres de conquête. Bref, la construction européenne correspond à un changement très profond du rapport des Européens à la guerre. Les limites ? Une certaine vulnérabilité dans un monde de puissances pour qui la guerre reste une politique publique parmi d’autres. Une base industrielle de défense fragmentée et mercantile. Une armée dépendante de ses alliés. Dans la durée, cette paix européenne est-elle robuste ou fragile ?

Participation de :

  • Franziska Brantner, secrétaire d’Etat allemande à l’économie et à la protection du climat [en visio] 
  • Maud Gatel, députée de la 11e circonscription de Paris
  • Pauline Schnapper, Université Sorbonne Nouvelle
  • Hans StarkSorbonne Université
  • Laurent Warlouzet, Sorbonne Université

Table ronde animée par :

Sylvain Kahn, Centre d'histoire de Sciences Po

 

Intervention en direct du dessinateur de presse Mr T., Cartooning for Peace, Dessins pour la presse

 

 VIDÉO (Sciences Po / Youtube)

Table ronde : L'Europe fait-elle la paix ; la paix fait-elle l'Europe ? 1945-2023

19 avril 2023, 15h
  • Photo : François Mitterrand et Helmut Kohl, AFP Photo / Marcel MochetPhoto : François Mitterrand et Helmut Kohl, AFP Photo / Marcel Mochet

Appel à candidatures pour les allocations de thèse en histoire du ministère des Armées

Date limite : 31 mars 2023

La direction de la mémoire, de la culture et des archives a lancé la campagne d'allocations de thèse 2023.

Le ministère des Armées attribue au titre de l'année 2023 jusqu'à six allocations de thèse en histoire militaire. Le montant de l'allocation est de 10 000 euros.
Ces allocations sont ouvertes à tout candidat inscrit en thèse au moment du dépôt de dossier de candidature, à l'exception des doctorants bénéficiant d'un contrat doctoral.

[En savoir plus]

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Le CHSP accueille trois séances de séminaires de la SFHPo

Le 15 mars, 18 avril et 2 mai 20223

Le Centre d'histoire de Sciences Po accueille trois séances du Groupe de travail "mondes ibériques. Espagne, Portugal, Amérique de 1890 à nos jours" de la Société française d'histoire politique (15 mars, 18 avril et 2 mai 2023)

Ce groupe de travail est coordonné par Manuelle Peloille, Matthieu Trouvé, Christophe Araujo et Yves Léonard (membre correspondant du CHSP).
Lieux : Sciences Po Bordeaux, Université d'Angers, Sciences Po et en distanciel (zoom)

Vous retrouverez les séances que nous accueillons dans le guide des événements du CHSP 

[En savoir plus] et notamment le programme du semestre.

Populisme, politique migratoire et racisme en Tunisie

Comprendre l'actualité
Table ronde du 9 mars
  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

Table ronde du 9 mars, 19h15 à Sciences Po

S'inscrire 

Avec 

  • Shreya Parikh et Nadia Marzouki du CERI
  • Mhamed Oualdi du Centre d'histoire de Sciences Po,
  • Huda Mzioudet, activist and researcher at University of Toronto
  • Mahmoud Kaba, Chargé de programme-migration, EuroMed Rights
  • Hela Yousfi, maître de conférences HDR, Université Paris-Dauphine-PSL

Séance hybride. Les participants pourront s'exprimer en français et en anglais.

POPULISME, POLITIQUE MIGRATOIRE ET RACISME EN TUNISIE

Le 21 février 2023, le président tunisien Kaïs Saied convoque une réunion du conseil national de sécurité pour prendre des mesures urgentes afin de restreindre « l’arrivée en nombre de migrants irréguliers » originaires d’Afrique subsaharienne en Tunisie. Il prétend à cette occasion que certains partis ont reçu après 2011 de l’argent pour faire de la Tunisie « un pays purement africain sans aucune affiliation avec les pays musulmans et arabes ». L’adoption d’un tel discours empruntant au fantasme européen du « grand remplacement » fut à l’origine d’une vague d’attaques menées par des Tunisiens contre des Africains subsahariens mais aussi contre des citoyens noirs tunisiens, perçus soit comme des étrangers, des « illégaux », ou des gens « peu civilisés », qu’il fallait remettre à leur place.

La table ronde réunit des universitaires de diverses disciplines mais aussi des membres de la société civile pour réfléchir à trois séries de questions : les premières sur l’affirmation d’un populisme et d’un nationalisme “blanc” et ses liens avec une politique migratoire appliquée par l’État tunisien, conçue et financée par l’Union européenne ; les secondes sur ce déchainement de violences comme expression d’un racisme anti-noir structurel aussi en Tunisie. Enfin que nous disent ces attaques et les arrestations d’opposants politiques de la crise politique et économique en cours en Tunisie ?

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