L'expertise en santé au travail au service des représentants du personnel en entreprise

Amandine Michelon, doctorante au CSO
Séminaire doctoral du 31 mars 2023
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Pour la séance du 31 mars du séminaire doctoral, Amandine Michelon, doctorante au CSO, fera la présentation suivante :

L'expertise en santé au travail au service des représentants du personnel en entreprise

Résumé :

En fusionnant les instances représentatives du personnel pour créer les Comités Sociaux et Économiques (CSE), les ordonnances du 22 septembre 2017 ont bouleversé la représentation du personnel. Leurs effets sur le dialogue social en entreprise sont notoires et largement documentés. Un pan des ordonnances demeure cependant à ce stade relativement inexploré : celui de leurs effets sur l'expertise en santé au travail au service des représentants du personnel. En effet, depuis les années 1990, les élus des CHSCT disposent d'un droit de recours à une expertise externe pour rendre un avis sur un projet important modifiant les conditions de travail et en cas d'identification d'un risque grave dans leur établissement.
Les ordonnances du 22 septembre 2017, en transformant les instances représentatives du personnel, mandants de ces experts, mais aussi en leur imposant une obligation de certification, bouleversent le marché de l'expertise et les façons dont ce métier se pratique.

Cette recherche doctorale se propose d'analyser la participation des experts au dialogue social en entreprise sur les questions de santé, sécurité et conditions de travail, et ses transformations au fil des décennies.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Prix "Jeunes Chercheurs" de la Fondation des Treilles

Brianne Dubois et Julie Madon
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Chaque année, la Fondation des Treilles décerne un prix « Jeune chercheurs » à des chercheurs français ou étrangers en fin de thèse et à des post-doctorants menant leur recherche en France.

Cette année, Brianne Dubois et Julie Madon, doctorantes au CSO, ont obtenu ce prix.

Brianne Dubois finit sa thèse sur "Les professionnel·les de l’art contemporain. Analyse du travail de co-production des œuvres d’art".

Julie Madon soutient sa thèse le 27 juin prochain intitulée "Faire durer ses objets. Pratiques, ressources et négociations des consommateurs pour ralentir l’obsolescence".

Toutes nos féliciations !

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Bourses Marie Skłodowska-Curie Actions 2023

Campagne de soutien du CSO
Dossier à soumettre avant le vendredi 5 mai
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Au sein du pilier 1 « Science d'excellence » du programme Horizon Europe, l'action Marie Skłodowska-Curie vise à encourager la mobilité des chercheurs entre pays, secteurs et disciplines sur des projets de recherche et des programmes de formation.

Les candidates et candidats à une bourse postdoctorale proposée dans le cadre du Marie Skłodowska-Curie Actions qui souhaitent être soutenus par le CSO sont invités à adresser, avant le vendredi 5 mai 2023, leur demande à Simon Cordonnier, Secrétaire général du CSO (simon.cordonnier@sciencespo.fr).

Cette demande devra comporter les éléments suivants :

  • lettre d'intention (précisant le choix du CSO et le nom -de-la- ou du superviseur académique pressenti) 
  • CV avec liste des publications 
  • résumé du projet en 1 à 2 pages présentant notamment les objectifs du projet et les avancées par rapport à l'état de l'art.

Les demandes de soutien seront instruites au mois de juin par le conseil du laboratoire du CSO.

Ce soutien permettra d'accompagner les candidates et candidats pendant la consolidation du projet, avec la MAPS de Sciences Po (Mission d'appui aux projets scientifiques).

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La mémoire collective en question(s). Autour de l’œuvre de Marie-Claire Lavabre

Rencontre-Débat en partenariat avec le CEE
Inscrivez-vous pour le 7 avril à 16h à Sciences Po
  • livre La mémoire collective en question(s), de S. Gensburger et S. Lefranc (dir)livre La mémoire collective en question(s), de S. Gensburger et S. Lefranc (dir)

RENCONTRE – DÉBAT

La mémoire collective en question(s). 

Autour de l’œuvre de Marie-Claire Lavabre, Directrice de recherche émérite CNRS au Centre d’Etudes Européennes et de politique comparée

Rencontre organisée à l’occasion de la sortie, le 10 janvier 2023, du livre La mémoire collective en question(s), sous la direction de Sarah Gensburger (Sciences Po, CSO, CNRS) et Sandrine Lefranc (Sciences Po, CEE, CNRS). Cet ouvrage collectif, construit autour de l’œuvre de Marie-Claire Lavabreprésente lors de cette rencontre, rassemble les contributions de 50 chercheuses et chercheurs.

Résumé du livre

La référence au passé occupe aujourd’hui une place centrale dans l’affirmation de positions politiques au présent. En 2022, le sens à donner à la Seconde Guerre mondiale a ainsi été en France au cœur des débats de la campagne présidentielle comme de ceux qui ont accompagné l’invasion de l’Ukraine. La question de savoir ce qu’on doit retenir des sociétés coloniales et esclavagistes ou encore de l’absence des femmes du récit national a également continué de nourrir les controverses autour du déboulonnage de statues et des changements de noms de rues.
Pour le meilleur comme pour le pire, les sociétés contemporaines se doivent donc de tirer les leçons du passé et sont enjointes de garder des traces, pour le futur, des événements qui s’y sont déroulés. Comment comprendre l’avènement de cette société de la mémoire ? Qui décide des leçons du passé ? Quels coupables sont dénoncés et quelles victimes, consacrées ? 

Dans le débat public, ces questions sont le plus souvent traitées par des historiens et historiennes. Pourtant, suite aux travaux pionniers de Marie-Claire Lavabre, sociologues et politistes, mais aussi anthropologues et spécialistes des études littéraires, se sont également emparées de ces sujets. La Mémoire collective en question(s) rassemble l’ensemble des sciences sociales pour dresser, de manière claire et accessible, le bilan de ces travaux.

PROGRAMME

16h - Mots d’accueil

Florence Faucher, Directrice du Centre d’études européennes et de politique comparée

16h15 - Pourquoi ce livre ? 

Sarah Gensburger (Sciences Po, CSO, CNRS) et Sandrine Lefranc (Sciences Po, CEE, CNRS)

16h30 - Nos rencontres avec Marie-Claire Lavabre ou comment en vient-on à étudier la mémoire ?

Antonia García Castro (EHESS)

Valérie Rosoux (FNRS-Université Catholique de Louvain)

17h- Table ronde autour de la mémoire collective dans les sociétés contemporaines Animée par André Loez, historien, professeur en classes préparatoires et créateur du podcast Paroles d’histoire

Fabien Jobard, (CNRS-Université́ Paris-Saclay)

Philippe Mesnard, (Université́ Clermont-Auvergne)

Alexandra Oeser, (Université́ Paris-Nanterre)

Gérôme Truc, (CNRS-Université Paris Nanterre)

Suivi d’un échange avec la salle jusqu’à 19h.

 

Rencontre en présence de nombre des contributrices et contributeurs de l’ouvrage que sont :

Sylvain Antichan, Malena Bastias Sekulovic, Michèle Baussant, Florent Brayard, Audrey Célestine, Marion Charpenel, Marina Chauliac, Anemona Constantin, Sarah Daynes, Irène Dos Santos, Sophie Duchesne, Thibault Ducloux, Claudia Feld, Antonia García Castro, Carol Gluck, Anne-Marie Granet, Emmanuelle Hébert, Jean-Philippe Heurtin, Paolo Jedlowski, Elizabeth Jelin, Fabien Jobard, Cécile Jouhanneau, Pascale Laborier, Marie-Claire Lavabre, Julie Lavielle, Marc Lazar, Patrick Le Galès, Nina Leonhard, Jie-Hyun Lim, Julien Mary, Françoise Mayer, Nonna Mayer, Dominique Memmi, Philippe Mesnard, Patrick Michel, Alexandra Oeser, Denis Peschanski, Bernard Pudal, Pierre Rouillard, Valérie Rosoux, Henry Rousso, Peter Schöttler, Anne Simonin, Sélim Smaoui, Jean-Charles Szurek, Ewa Tartakowsky, Antony Todorov, Gérôme Truc, Michael Werner.

 

Concevoir et organiser le “virage ambulatoire” en cardiologie

Lucie Kraepiel, doctorante au CSO
Séminaire doctoral du 24 mars 2023
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A la prochaine séance du séminaire doctoral, Lucie Kraepiel, doctorante au CSO, fera une présentation intitulée : Concevoir et organiser le “virage ambulatoire” en cardiologie.

Résumé :

Depuis une vingtaine d'années, le “virage ambulatoire “ est au cœur des transformations de l’hôpital et plus généralement des systèmes de santé, notamment en France. Porté par la volonté de rationaliser les prises en charges des patients et de diminuer le temps passé à l’hôpital, ce “virage” implique des modifications à la fois des organisations de la santé et des prises en charge, mais aussi de l’organisation du travail dans les services dédiés à ces modes de prise en charge.

Cette recherche doctorale se propose d’analyser le “virage ambulatoire” et ses conséquences organisationnelles dans la prise en charge des pathologies cardiaques et vasculaires. Nous proposons particulièrement une comparaison entre différents services d’hospitalisation qui, s’ils accueillent tous des patients cardiaques en ambulatoire, ont choisi des modes d’organisation différents. Nous verrons comment ces modes d’organisation influencent et transforment les relations et les pratiques professionnelles au sein des services. Nous proposons également d’amorcer une comparaison entre le “virage ambulatoire” en France et en Allemagne, afin de mettre en évidence les conditions institutionnelles nécessaires au développement de ces prises en charge.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Job talks pour le poste d'assistant professor en sociologie de l’environnement et de la transition écologique

Le 3 avril de 9h à 13h à Sciences Po
  • Actualité CSOActualité CSO

Ces job talks font suite à l'annonce de recrutement au poste d'assistant professor en sociologie de l’environnement et de la transition écologique.

  • Date : Lundi 3 Avril 2023 de 9h à 13h

 

Programme : 

8h45 Welcome coffee

9h00-9h35 Basak SARAC LESAVRE
Nuclear Remains: On temporalities, responsibilities, and values

9h40-10h15 Manisha ANANTHARAMAN
Recycling Class: The Contradictions of Inclusion in Urban Sustainability Transitions

10h20-10h55 Nadine ARNOLD
Serving magically perfect fruit globally: Local nesting in translating multiple standard

15‘ Break

11h10-11h45 Ian GRAY
Making Climate Knowledge Actionable: The Fraught Politics of Pricing Climate Risk

11h50-12h25 Joeva ROCK
Patented Promises: Biotechnology, Public Private Partnerships, and the Future of Food in Ghana


Le temps est partagé entre la présentation (20 min.) et les questions-réponses (15 min.).

Incarner les universités. La Conférence des présidents d’université comme porte-parole de l’enseignement supérieur (1971-2007) ?

Etienne Bordes, Université Sorbonne Paris Nord
Séminaire "Enseignement supérieur et recherche" - 20 avril 2023
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Le séminaire en ligne (uniquement) "Enseignement supérieur et recherche" a pour objectif de permettre la présentation et la discussion de recherches menées en France, mais aussi en Europe et dans d'autres régions du monde, sur l'enseignement supérieur et la recherche.

Le jeudi 20 avril 2023 de 12h30 à 14h, Etienne Bordes, ATER au sein de l’Université Sorbonne Paris Nord, Docteur en histoire contemporaine fera une présentation online :

Incarner les universités. La Conférence des présidents d’université comme porte-parole de l’enseignement supérieur (1971-2007) ?

Résumé :

Lors de la naissance de leur fonction par la loi Faure de 1968, les présidents d’université se dotent d’une organisation représentative (la Conférence des présidents d’universités) faiblement reconnue car non prévue par le législateur. Comment ont-ils lutté dès lors pour incarner un porte-parolat des universités et même de l'enseignement supérieur ? 

Cette communication propose une analyse de l’affirmation politique et symbolique des présidents et des tensions qu’elle a pu générer en interne ou avec le reste des acteurs du champ. Elle cherche à mieux comprendre, en mettant les deux éléments en relation, comment les crises et les transformations de l’enseignement supérieur ont pu rendre cette lutte plus efficiente.

Lien d'inscription: https://forms.gle/oLKV9hwWLh1bhAs66

Motion de soutien à Pinar Selek

  • Justice pour Pinar SelekJustice pour Pinar Selek

Les membres du Centre de sociologie des organisations affirment leur soutien inconditionnel à leur collègue Pinar Selek, maîtresse de conférences associée en sociologie (Université Côte d’Azur / Urmis).

Pinar Selek est persécutée avec acharnement depuis vingt-cinq ans en Turquie, en raison de ses recherches. Elle a été injustement et odieusement accusée, condamnée et incarcérée pour un crime qu’elle n’a pas commis. Quatre acquittements ont été prononcés par la justice turque, mais la Cour Suprême de Turquie a récemment annulé le 4e acquittement prononcé le 19 décembre 2014 par le Tribunal criminel d’Istanbul. Une audience de ce Tribunal criminel se tiendra le 31 mars prochain.

Son histoire est également emblématique des risques qui pèsent sur la liberté académique, qui s'accroissent, y compris en France, ces dernières années. Pour ces raisons, les membres du Centre de Sociologie (UMR7116 Sciences Po - CNRS) sont solidaires des délégations de personnalités qui se rendront en Turquie le 31 mars pour soutenir Pinar Selek et se joignent aux collectifs de mobilisation autour de Pinar Selek pour que cessent les persécutions juridiques et politiques qu'elle subit depuis 25 ans.

A Paris, 08/03/2023

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Demain, tous servis ?

Inscrivez-vous au débat du 21 mars de 17h à 19h30 à Sciences Po
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Demain, tous servis ?

Débat autour de l'ouvrage "Servir les riches. Les domestiques chez les grandes fortunes" de Alizée Delpierre.

Mardi 21 mars 2023 de 17h à 19h30 à Sciences Po, dans les Salons Scientifiques, au 1 Place Saint-Thomas d'Aquin 75007 Paris.

Lien vers le formulaire d'inscription

En s’appuyant sur une enquête immersive de plusieurs années, ce livre lève le voile sur les relations quotidiennes entre ceux qui servent et ceux qui sont servis. Ce faisant, il éclaire les ressorts d’une cohabitation socialement improbable, faite de domination et de résistances. Elle-même prise dans ces relations, en travaillant un temps comme domestique, Alizée Delpierre montre comment une certaine « exploitation dorée » peut faire rêver des femmes et des hommes qui y voient une réelle opportunité d’ascension sociale.

Du côté des grandes fortunes, déléguer toutes les tâches ingrates demeure essentiel pour consolider leur pouvoir et jouir à plein de leur capital. Elles sont prêtes à tout pour fidéliser leurs domestiques et conserver ce privilège de classe, pour le meilleur comme pour le pire.

Nos invités :

Alizée Delpierre, Sociologue, chercheuse post-doctorale au CSO.

Roxane Ouadghiri Hassani, Chargée de mission développement de projets du Comité Contre l'esclavage Moderne.

Céline Marty, Agrégée de philosophie et chercheuse en philosophie du travail.

Guillaume Richard, Président Fondateur de Oui Care.

Maud Simonet, Directrice de recherches CNRS et Directrice adjointe de l'IDHES-Nanterre.

Modérateur :
Agathe Ranc, journaliste au Nouvel Observateur

The Changing Nature and Purpose of the Doctorate

Cláudia S. Sarrico, Université de Minho
Séminaire "Enseignement supérieur et recherche" - 14 mars - en ligne
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Le séminaire "Enseignement supérieur et recherche" a pour objectif de permettre la présentation et la discussion de recherches menées en France, mais aussi en Europe et dans d'autres régions du monde, sur l'enseignement supérieur et la recherche.

Mardi 14 mars 2023 de 12h30 à 14h, Claudia Sarrico,Professor of Management, School of Economics and Management, University of Minho and CIPES Centre for Research in Higher Education Policies, Portugal fera une présentation online:

The Changing Nature and Purpose of the Doctorate.

Sumary :

Doctorate level attainment has been growing fast in developed economies. The OECD average share of 25-64 year-olds with a doctorate is around 1%, but the share has been increasing fast, and if current trends continue, 2.3% of today’s young adults will enter doctoral studies at some point in their life. This paper reflects on the causes of this growth and its consequences for the nature and purpose of the doctorate.

Lien d'inscription: https://forms.gle/VcKrsi2d9iURfRK4A

Quand l’assurance rencontre les sciences du comportement : prévention et objets connectés dans l’assurance française

Hugo Jeanningros, Université de Technologie de Troyes
Séminaire axe Gouvernance et organisations Economiques du 17 mars 2023
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La prochaine séance du séminaire de l'axe Gouvernance et organisations Economiques se tiendra le 17 mars avec Hugo Jeanningros, Professeur assistant en sociologie à l’Université de Technologie de Troyes et membre du laboratoire List3n. 

Titre : 
Quand l’assurance rencontre les sciences du comportement : prévention et objets connectés dans l’assurance française.  

Résumé de l’intervention : 

Depuis une dizaine d’années, l’industrie assurantielle se saisit à la fois des traces numériques des assurés et des sciences du comportement, avec plus ou moins de réussite sur le plan commercial. Renforcement de la segmentation des risques, individualisation des tarifs ou encore prévention des risques sont autant de possibles de cette rencontre. L’assurance comportementale, articulant captation et valorisation de traces numériques des comportements quotidiens des assurés en constitue un cas frappant.  

À partir d’une enquête qualitative mêlant entretiens, exploitations d’archives et observations de rencontres professionnelles, cette présentation portera sur la circulation des connaissances et les modalités de conception à l’origine d’un produit d'assurance comportementale. Des pistes explicatives de l’échec de l’implantation de ce type de produit en France y seront dégagées. 

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Quelles appropriations syndicales par les travailleur.e.s du ‘bas de l’échelle' ? (reporté)

Cristina Nizzoli (Ires)
Séminaire DomesticitéS du 22 mars 2022
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Séance annulée

 

La prochaine séance du séminaire DomesticitéS est fixée le mardi 22 mars de 10h à 13h, avec pour invitée Cristina Nizzoli (Ires) , pour une séance intitulée : 
Quelles appropriations syndicales par les travailleur.e.s du ‘bas de l’échelle' ? 

Cette année, l'objectif de ce séminaire est de questionner plus largement les enjeux sociaux, juridiques et politiques des emplois domestiques dans une perspective globale. 

La séance aura lieu en présentiel, au Centre de Sociologie des Organisations, 1 place Saint Thomas d’Aquin, 75007 Paris, dans la salle de réunion du laboratoire. Attention, pour les habitué·es, le CSO a déménagé, prenez bien note de cette nouvelle adresse ! Un plan d’accès se situe ici : https://www.sciencespo.fr/cso/fr/content/venir-au-cso.html

Voici le lien pour s’inscrire au séminaire : https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=3sTngckmMUWwdrcOLXWWbshTpqxDvidNi5kCuaOyMgNUN084TzZaRkI5SUNLUTAyWTMxMFdXWkxJQi4u 

Il y a une possibilité de suivre la séance à distance pour celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer -nous vous encourageons sinon fortement à venir sur place ! Merci de nous l’indiquer par retour de mail (alizee.delpierre[at]sciencespo.fr) afin que nous mettions en place la visio-conférence. 


Alizée Delpierre et Hélène Malarmey, les organisatrices 

Algorithmic Management and New Forms of Class Conflict

David C. Stark, Columbia University
Department of Sociology Seminar - 10th March 2023
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Department of Sociology Seminar

Friday, March 10th 2023, 12:30pm - 2:30pm

Sciences Po (9 rue de la Chaise) - Room C910

Algorithmic Management and New Forms of Class Conflict

David C. Stark 
Professor of Sociology, Columbia University
Director, Center on Organizational Innovation

The turn of the 20th Century saw the emergence of a new knowledge class, pioneered by mechanical engineers championing a movement known as Scientific Management. Today, in the opening decades of the 21st Century we find the emergence of a different knowledge class. At its forefront we also find engineers, but these are software engineers championing Algorithmic Management.
In this presentation, I first discuss the platform organizational form and then examine how algorithmic management addresses the peculiar managerial challenges when valuable assets and activities occur on the platform but not in the firm. After comparing and contrasting scientific and algorithmic management. I then discuss the current era of platform monopoly capitalism as one of class conflict between two middle classes. On one side is the established professional-managerial class, organized around claims of professional expertise. On the other side, the challengers, organized around new, algorithmic knowledge claims.

Registration is mandatory. Thank you.

To find out more: https://davidcstark.net/

Fertile Markets: The making of a cross-border reproductive care market

Eleni Tsingou, Professor at Copenhagen Business School
Séminaire doctoral du 24 février
  • ©shutterstock-StoryTime Studio©shutterstock-StoryTime Studio

Le 24 février, Eleni Tsingou, Professor at Copenhagen Business School, fera une présentation qui a pour titre :
Fertile Markets: The making of a cross-border reproductive care market.

Résumé :

This paper explores how market governance develops in an institutional vacuum, by focusing on cross-border reproductive care, a growing phenomenon enabled by developments in medically assisted reproduction (MAR) and assisted reproductive technology (ART) services. The paper applies a political economy approach, outlining first the demand and supply side factors, such as national welfare provision, and cross-border regulatory variation on reproductive rights and available and permissible ART methods. It then explores how for-profit and not-for-profit actors create and govern this market, and how medical professionals engage in dual roles across this divide.

The paper explains that in these market-making roles different types of actors are serving as intermediaries and interact in different spaces, physical and virtual, to determine market standards and modes of operation. Specialist clinics and patient care organizations become providers and facilitators, and enable the market by combining medical and lay expertise and enhancing market messages of hope.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

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Visiting : David Stark, professor of sociology at Columbia University

  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

David C. Stark will be visiting the CSO to give a talk on:
Algorithmic Management: Organizational and Societal Effects.

David C. Stark is professor of sociology at Columbia University and professor of social science at the University of Warwick. He studies economic and cultural networks, innovation, and processes of valuation in finance and other settings. He gives courses to our doctoral and post-doctoral students, as well as a department seminar on March 10.

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Comprendre la politique d'extension de la couverture maladie : le cas des soins dentaires

Stéphane Lavoipierre, doctorant au CSO
Séminaire doctoral du 17 février 2023
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 Le 17 février, Stéphane Lavoipierre, doctorant au CSO fera une présentation lors du séminaire doctoral hebdomadaire.

Le titre de son intervention est :

Comprendre la politique d'extension de la couverture maladie : le cas des soins dentaires.

 

Résumé :

Jusqu’il y a peu, les soins bucco-dentaires étaient mal remboursés par l’Assurance Maladie et par les assurances complémentaires. Depuis 2019, le programme 100% santé prévoit une prise en charge complète de certains soins de prothèses. Cette intervention publique semble tardive lorsqu’on la compare à la régulation des soins médicaux. Elle traduit aussi un renforcement inattendu de l’intervention publique en matière de soins, alors que cette dernière est souvent plutôt caractérisée en termes de retrait de l’État.

Pour comprendre cette régulation tardive des soins dentaires, cette thèse propose d’analyser à la fois la mise sur agenda de la prise en charge, l’histoire de la profession et de ses principaux segments et le rôle des assurances complémentaires dans la construction des politiques de soins.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Parution : Family Law in Action Divorce and Inequality in Quebec and France

By Emilie Biland
  • Family in lawFamily in law

Emilie Biland vient de publier "Family in law. Divorce and Inequality in Quebec and France" chez UBC Press.

Résumé :

En se fondant sur des recherches collectives au sein de leurs systèmes judiciaires et de leurs administrations socio-fiscales, Emilie Biland analyse comment institutions et professionnel.les qui interviennent à l'occasion des séparations conjugales affectent durablement la vie des anciens couples hétérosexuels et de leurs enfants.

Si les inégalités de classe sont moins prononcées en France qu'au Québec, tandis que les inégalités de genre y sont plus fortes, cet ouvrage montre que la reproduction institutionnelle des rapports sociaux repose sur les mêmes mécanismes dans les deux contextes : elle se noue dans les inégalités d'accès aux différentes formes d'interventions professionnelles, dans les rapports de pouvoir qui structurent les interactions entre parents et professionnel.les et finalement dans l'encadrement des conditions et des modes de vie post-rupture. Parce que prédomine une conception libérale voire protectionniste des droits individuels, parce que la massification des ruptures d'union est contemporaine du tournant néo-libéral de l'action publique, parce que rares sont les professionnel.les engagé.es contre les inégalités qui se nouent entre les familles et en leur sein, le droit au divorce ne tient toujours pas ses promesses émancipatrices, que cet ouvrage appelle à reconquérir.

Les avocat·e·s de la santé environnementale

Damien Garcia, doctorant au CSO
Séminaire doctoral du 10 février 2023
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Le 10 février, le séminaire doctoral reçoit Damien Garcia, doctorant au CSO qui fera une présentation intitulée :
Les avocat·e·s de la santé environnementale.

Résumé :

Les interrogations articulant santé et environnement sont le produit d’une longue histoire de liaison-déliaison, des préoccupations hygiénistes jusqu’aux “scandales” émergeant à partir des années 1970. Ces derniers se développent à la faveur de controverses faisant de nuisances le centre de doutes, de mobilisations et, souvent, de procès. Le droit et l’arène judiciaire participent en effet à définir les notions qui fondent ces mobilisations - victime, réparation, faute, etc. - et à les publiciser. Cependant, la santé environnementale n’est pas sans travailler le droit lui-même, et les logiques qui structurent le champ des professionnel·le·s qui le mettent en œuvre.

Cette recherche doctorale propose d’interroger la contribution des avocat·e·s à cette dynamique de liaison-déliaison entre santé et environnement. Elle se fonde sur une enquête qualitative par entretiens et observations. Cette présentation se concentrera sur les conditions qui permettent à des avocat·e·s d’investir les controverses de santé environnementale, et sur la façon dont leur travail se déploie sur ces cas.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

(Re)Imagining the good economy: Economic ideals in the age of globalized, financialized, digitalized, and de-carbonized capitalism

With Lisa Suckert (MPIfG) and Daniel Benamouzig discutant
AxPo and CSO seminar - 6 mars de 15h à 16h30
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You are invited to the next AxPo seminar in collaboration with the CSO on Monday 6 March.

Lisa Suckert , Senior Researcher in Economic Sociology and Political Sociology, Max Planck Institute for the Study of Societies (MPIfG)

(Re)Imagining the good economy: Economic ideals in the age of globalized, financialized, digitalized, and de-carbonized capitalism.

Discussion by Daniel Benamouzig, CNRS Research Director, Associate Professor, Centre for the Sociology of Organizations (CSO), Sciences Po

When: Monday, 6 March 2023, 15:00-16:30 (Paris time)
Location: Room K.011, 1 Place Saint Thomas d'Aquin 75007 Paris. (There will also be a Zoom option to enable a hybrid seminar.)

Registration required.   

Abstract:

What does a desirable economic future look like? By which economic ideal and traditions should it be governed? Based on Lisa Suckert’s previous work on economic imaginaries of the future, national economic identity and economic critique, she provides first insights into a new project. It explores how four major capitalist developments - globalization, financialization, digitalization and de-carbonization - have been discussed as opportunity or threat in different national European contexts. By capturing and comparing the explanations about why these developments need to be enabled or constraint, the analysis reveals the underlying economic ideals (e.g. growth, equality, employment, innovation, stability, national autonomy) that serve to evaluate, what a good economy is. As it depicts how these economic ideals have changed or remained stable over time and to what extent we can observe national varieties of “the good economy”, the analysis contours the potential and challenges for not only re-imagining but re-making the economy on a European scale. In this vein, the presented research contributes to understanding the ideational infrastructure of capitalism in the 21st century.

Lisa Suckert is a Senior Researcher at the Max Planck Institute for the Study of Societies, working at the intersection between economic sociology and political sociology. Her research explores the political and social constitution of contemporary capitalism. Currently, Suckert's main research focus is on temporal orientations and the dynamics of crises.

Recrutement : un.e assistant professor (tenure track) en sociologie de l’environnement et de la transition écologique

Dossier à soumettre avant le 15 février 2023
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Profil général du poste

La transition écologique engage des transformations dans les organisations publiques, marchandes et non gouvernementales. Ces transformations touchent à leurs objectifs, leurs moyens d’action, leurs interactions et leurs modes de régulation. Mais elles sont encore mal connues et constituent souvent un impensé des politiques de transition. Le recrutement d’un·e assistant professor en sociologie renforcera les recherches du laboratoire sur l’environnement et la transition écologique, à la croisée des sociologies économique, des organisations, de l’action publique, des mobilisations, du travail, du droit et de l’expertise.

Fonctions

Recherche

La nouvelle recrue conduira des recherches empiriques approfondies, assises sur la production de données originales. Les terrains d’étude porteront, à titre d’exemple, sur :

  • la construction et la mise en œuvre des politiques publiques de transition nationales et territoriales ; le rôle des instruments, des régulations et du droit ;
  • les politiques de transition dans les organisations et les entreprises, les nouveaux modèles économiques, les instruments de l’évaluation environnementale ;
  • les mobilisations collectives dans la crise écologique ; les enjeux de justice sociale et environnementale ;
  • la production et la diffusion des savoirs et de l’expertise sur le réchauffement climatique, la soutenabilité et la transition (modèles) ;
  • la construction des instruments de régulation et de pilotage de la transition (scénarios prospectifs, instruments et mesures) ;
  • les controverses autour de la transition écologique ; les définitions et prises en charge de la crise écologique ;
  • les enjeux sur le travail, l’emploi, la formation, les professions et les relations professionnelles.

Les travaux de la nouvelle recrue devront s’inscrire dans les différentes démarches collectives autour de l’environnement à Sciences Po :

  • l’Initiative transformations environnementales,
  • l’Atelier interdisciplinaire de recherches sur l’environnement (AIRE),
  • l’axe Politiques environnementales du LIEPP,
  • la Chaire européenne sur le développement durable et la transition climatique,
  • le Centre des Politiques de la terre,
  • l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.

Un investissement soutenu dans la vie collective du laboratoire est également attendu.

Enseignement

Le service d’enseignement est de 128h/an, soit 3 cours magistraux de 24 heures et 56 heures de services pédagogiques complémentaires, aux deux niveaux d’enseignement proposés par Sciences Po : collège et écoles (y compris le parcours doctoral). Le service est allégé à 88h/an pendant les 3 premières années de la tenure track (2 cours de 24 heures et 48 heures de service pédagogique complémentaire).

Il est attendu de la future recrue qu'il ou elle assure des cours en collège dans l’un des sept campus de Sciences Po, ainsi que des cours au niveau master dans l'une ou plusieurs des écoles de Sciences Po. Les candidat.e.s devront être en mesure d'enseigner la sociologie générale comme les approches organisationnelles de la transition.

La capacité des candidat·es à enseigner en anglais et en français, et sur des domaines et des objets qui dépassent les strictes limites de leurs intérêts de recherche sera particulièrement appréciée.

Profil

Les candidat·es devront avoir soutenu une thèse en sociologie ou en science politique au moment de la prise de poste et témoigner d’une excellente connaissance d’un ou de plusieurs champs dans lesquels s’inscrivent les recherches du CSO.

Leurs recherches devront se caractériser par un fort ancrage empirique, avec le recours à une combinaison de : méthodes qualitatives (entretiens, observation, analyse documentaire) ; méthodes quantitatives (méthodes statistiques, analyse longitudinale, analyse dynamique des réseaux ou analyse textuelle) ; méthodes numériques.

Les recherches devront également témoigner de ses capacités d’inscription dans des débats plus généraux en sociologie sur le capitalisme, l’État, le marché, l’action collective, les politiques publiques, les sciences et les techniques, ou la régulation.

Les candidat·es doivent être inscrit·es dans une démarche d’internationalisation à travers leurs publications et une insertion dans des réseaux scientifiques internationaux.

Un excellent niveau d’anglais est indispensable, un bon niveau de français est attendu.

Sciences Po est un employeur qui respecte l’égalité des chances et s’engage à assurer une représentation équilibrée des sexes, des zones géographiques et des minorités. Les candidatures de femmes sont particulièrement bienvenues.

Procedure de recrutement

Les candidat·es, titulaires d’une thèse au moment du dépôt de leur candidature, soumettront leurs dossiers électroniquement avant le 15 février 2023 à Sophie Dubuisson-Quellier, présidente du comité de recrutement. Ce dossier sera constitué des documents suivants :
- Une lettre de candidature avec un projet de recherche ;
- Un CV avec une liste complète des publications ;
- 3 publications marquantes ;
- Un syllabus de cours proposé en collège ou en master et, si possible, les évaluations d’enseignements déjà dispensés.

Examen des dossiers

Le comité de sélection examinera les candidatures en mars 2023 et procèdera à une sélection des candidats qui seront auditionnés.
Voir la composition des membres du comité.

Auditions

Les auditions auront lieu à Paris entre avril et mai 2023. Elles se dérouleront en deux parties. La première partie, ouverte au public, comprendra une présentation des travaux du candidat, suivie d’une discussion avec les membres du comité de sélection et les membres du public. La seconde partie consistera en un entretien avec le seul comité de sélection.

Décision, prise de fonction

La décision de recrutement sera prise au plus tard en juin 2023.

La prise de fonction est prévue le 1er septembre 2023.

Contact

Sophie Dubuisson-Quellier, sophie.dubuissonquellier@sciencespo.fr

Fiche de poste (PDF) 

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L'expropriation par le droit. Propriété intellectuelle, valeur et travail

Christian Bessy, IDHES, Ens-Paris Saclay
Séance de l'axe droit, normes et régulation - 3 février
  • ©shutterstock-Den Rise©shutterstock-Den Rise

La séance de l'axe droit, normes et régulation reçoit Christian Bessy, directeur de recherche au CNRS, IDHES, Ens-Paris Saclay qui fera une présentation de son ouvrage paru en 2022 intitulée :

L'expropriation par le droit. Propriété intellectuelle, valeur et travail.

Résumé :

De quoi la prolifération des droits de propriété intellectuelle est-elle le nom? Telle est la question à laquelle tâche de répondre Christian Bessy en se plaçant au croisement de l’économie, du droit et de la sociologie. Fort d’un important travail d’enquête, il montre comment des choses jugées jusqu’ici inappropriables, y compris des éléments du vivant, sont devenues des « biens», des valeurs, objet d’un droit de propriété, au moyen d’une codification juridique rampante. Mais aussi combien cette extension donne lieu à de nouvelles formes d’expropriation de la richesse produite.

Les brevets sont en effet au cœur du développement économique des multinationales, des start-ups et de l’essor des nouvelles technologies. Cette croissance entraîne la naissance d’une vaste compétition où l’on croise inventeurs, souvent salariés, investisseurs, intermédiaires, avocats et juges qui bataillent sur le terrain flottant d’une juridiction internationale soumise à d’intenses contradictions.

En dessinant les contours de l’appropriation de la création intellectuelle et de la nouvelle classe de juristes qui y participe, l’auteur dresse le portrait en creux du capitalisme contemporain, où l’emprise du droit menace les travailleurs de l’innovation.

La séance se tient le 20 janvier de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Entretien avec Sarah Gensburger, nouvelle chercheuse au CSO

Politiste, sociologue et historienne sur les politiques de mémoire contemporaines
  • JANUARY 18, 2015 - PARIS: "Je suis Charlie" - mourning at the 10 Rue Nicolas-AppJANUARY 18, 2015 - PARIS: "Je suis Charlie" - mourning at the 10 Rue Nicolas-App

Entretien avec Sarah Gensburger 

Sarah Gensburger rejoint le Centre de sociologie des organisations en ce début d’année 2023 en tant que directrice de recherche CNRS, politiste, sociologue et historienne. 

" J’ai fait le constat que les politiques de mémoire contemporaines, axées sur le rappel des passés violents, n’atteignent pas l’objectif de promotion de la tolérance et de pacification des sociétés que leur donnent leurs artisans et promoteurs dans les sociétés démocratiques ou de sortie de conflit. "

 


Quelles motivations vous ont poussé à choisir le CSO ?

Après douze ans à l’Institut des Sciences sociales du Politique (UMR 7220), j’ai souhaité changer d’environnement pour pouvoir renouveler mon travail et explorer de nouveaux domaines. Le CSO s’est alors imposé à moi pour plusieurs raisons.

Je souhaitais intégrer un laboratoire dans lequel les questions de mémoire - dont je suis spécialiste - ne soient pas traitées, mais dans lequel les chercheurs travaillent, de manière originale et créative, sur des enjeux transversaux de la sociologie et de la science politique contemporaines comme ceux liés aux mutations de l’Etat, à la gouvernance, à l’administration ou encore à la redéfinition du travail et à la mobilisation de l’expertise. Ce sont des enjeux que je rencontre sans cesse lorsque je prends pour objet les rapports entre mémoire et politique. M’inscrire dans le collectif du CSO est une façon d’enrichir mon travail personnel en me nourrissant des travaux et méthodologies de mes collègues comme de construire de nouvelles collaborations.

J’ai également choisi le CSO car je suis convaincue par la manière dont on y pratique la recherche, c'est-à-dire collective, collégiale et interdisciplinaire avec un juste équilibre entre dialogue avec le monde académique hexagonal et insertion dans un univers international qui est celui de la recherche contemporaine.

Vos travaux portent sur l’action publique et les transformations de l’État à travers l’étude des « politiques de mémoire ». Comment êtes-vous arrivée à vous intéresser à cette question ?

Cela fait maintenant plus de quinze ans que je travaille, en sociologue et politiste, sur les questions de mémoire donc ce serait, c’est le cas de le dire, une longue histoire à vous raconter. Pour résumer, je me suis intéressée à cette question à partir de deux constats.

D’une part, après ma thèse qui portait sur la manière dont la catégorie commémorative de “Juste parmi les Nations” s’est diffusée en France, j’ai conduit une enquête ethnographique au sein de l’Etat et de ses administrations pour dépasser la seule lecture des commémorations en termes d’usages politiques du passé. J’ai essayé de comprendre ce que constituent ces politiques de mémoire pour les administrations et les fonctionnaires qui les mettent en oeuvre. Pour ce faire, j’ai transformé la manière dont ces questions étaient abordées jusqu’ici, le plus souvent par thème historique et segmentée ici “la mémoire de la Shoah”, là “la mémoire de l’esclavage” ou encore “la mémoire de la guerre d’Algérie”, pour m’intéresser à la mémoire de manière transversale comme une catégorie d’action publique. J’ai analysé de manière critique les fausses évidences contemporaines de “concurrence des mémoires” ou de “questions mémorielles”. Une partie de ces recherches sera publiée en septembre prochain au CNRS Editions sous la forme d’un ouvrage intitulé Qui pose les questions mémorielles ?.

D’autre part, et cette fois-ci en aval, j’ai fait le constat que les politiques de mémoire contemporaines, axées sur le rappel des passés violents, n’atteignent pas l’objectif de promotion de la tolérance et de pacification des sociétés que leur donnent leurs artisans et promoteurs dans les sociétés démocratiques ou de sortie de conflit. Cela m’a amenée à essayer de comprendre les effets sociaux de ces politiques de mémoire : ce que font effectivement les gens de ces politiques, qui s’y intéressent (ou pas) et donc les feedbacks de ces politiques, au-delà de la transmission de récits sur le passé. Ce deuxième axe occupe une large part de mes travaux en cours.

Au prochain semestre, vous assurez un cours sur « La Shoah à Paris : nouvelles approches » au Collège universitaire. Que souhaitez-vous transmettre aux étudiants ?

Je suis très impatiente de commencer cet enseignement. Je suis une chercheuse avant tout et je souhaite transmettre aux étudiants la curiosité et le plaisir de l’enquête. Dans ce cours, mon objectif est non tant de transmettre des connaissances que des savoir-faire. Nous allons ainsi collectivement aborder l’ensemble des dimensions sociales et politiques qui ont rendu la Shoah possible à Paris, où vivaient les deux tiers des Juifs de France en 1940, à partir d’une étude spatialisée de l’événement. Le cours est construit autour d’un objectif : retracer, à partir d’une multitude d’archives, l’histoire de la Shoah dans l’espace de ce que j’ai appelé “le quartier de Sciences Po”. J’espère que nous pourrons produire un podcast pour raconter cette histoire à partir du travail des étudiants et étudiantes et la partager avec la communauté pédagogique de Sciences Po plus largement.

Depuis plusieurs années, je m’intéresse aux podcasts comme une nouvelle manière de raconter la recherche en français (La mémoire dans la peau) comme en anglais (The Connecting Memories), et notamment en histoire sociale dans l’espace de la ville. J’ai par exemple co-créé la série de podcast “Ça s’est passé ici” qui raconte l'Histoire à l'endroit où elle a eu lieu, en explorant un quartier, une rue, un bâtiment et en donnant la parole - grâce aux archives - à ceux qui l'ont vécue.
Plus largement, ces dernières années, j’ai considéré l’espace parisien comme un lieu de recherche privilégié. En sociologue cette fois-ci, j’ai, par exemple, conduit une enquête ethnographique très singulière dans le quartier des attentats de 2015 à Paris dont j’ai rendu compte dans un blog d’abord puis dans un livre illustré d’une centaine d’images de terrain (https://lup.be/products/108162).

Le 18 janvier, vous publiez avec Sandrine Lefranc « La mémoire collective en question(s) », ouvrage collectif en hommage à l’œuvre de Marie-Claire Lavabre, directrice de recherche émérite CNRS au Centre d’études européennes et de politique comparée à Sciences Po.
Que retenez-vous des contributions apportées dans cet ouvrage ?

L'ouvrage La mémoire collective en question(s) est une première dans le paysage éditorial. Il rassemble une quarantaine de contributions des plus importants spécialistes de la mémoire, en France comme ailleurs, qui ont toutes en commun de poser une question iconoclaste. En effet, les débats publics sur la mémoire reposent aujourd’hui sur de nombreux présupposés comme par exemple le fait qu’“il faut se souvenir des victimes”, que “transmettre la mémoire de violence de masses est toujours une bonne chose” ou encore, parmi d’autres, que “la mémoire est toujours une question d’identité”.
Cet ouvrage composé de courts chapitres de 6 à 7 pages chacun, écrits pour un large public, questionne ces fausses évidences non à partir de prises de position politiques ou normatives mais à partir de recherches empiriques et méthodologiquement maîtrisées. Il montre également ce que peuvent apporter la sociologie et la science politique sur ces sujets le plus souvent abordés par les seuls historiens, même si évidemment ces derniers participent également à l’ouvrage.

Quels sont vos projets à venir ? 

Mes projets à venir relèvent de différentes disciplines. En sociologue, je travaille depuis un an, dans le cadre de l’ANR ArchiCOVID à l’étude de la centaine d’intiatives de collectes d’archives participatives lancées en France suite au déclenchement de la pandémie du Covid-19. J’étudie les transformations de la profession d’archiviste comme le rapport de la population française à un événement “historique” et au fait d’en garder les “traces”.

Au-delà de ce projet centré sur la France, je coordonne également, avec ma collègue Orli Fridman de Singidunum University à Belgrade, un ouvrage comparatif, à paraître chez Palgrave, The Covid-19 Pandemic: A New Memory Era ? Remembrance, commemoration and archiving in crisis.
Dans la suite de l’ANR ArchiCOVID, avec Marta Severo, Professeur des Universités à l’Université paris Nanterre, et avec Louis Gabrysiak post-doctorant sur ce projet, nous poursuivons nos réflexions en faisant une sociologie des archives du web construites pour garder trace du Covid, par la Bibliothèque Nationale de France et l’Institut National de l’Audiovisuel.

Au-delà, le travail sur les archives participatives m’a conduite à commencer à étudier d’autres configurations : dans les années à venir je compte analyser le programme d’archives participatives mis en oeuvre par le Museum National d’Histoire Naturelle qui vise à collecter les traces du changement environnemental comme celui mis en place par les archives de France qui lancent prochainement une grande collecte sur le thème du “sport”. Il s’agit de cerner les rapports ordinaires à la mémoire et à la documentalité contemporaine et m’intéresser à la façon dont l’incitation à raconter son histoire ou à témoigner du passé peut être utilisée comme un outil de gouvernement des crises et des transitions.

Ces travaux rejoignent ceux que je mène plus largement sur les effets des politiques de mémoire, cette fois-ci davantage en politiste. Avec Sandrine Lefranc, nous continuons notre réflexion (https://www.cairn.info/a-quoi-servent-les-politiques-de-memoire--9782724621259.htm) et essayons de penser des moyens méthodologiques d’évaluer les effets des politiques de mémoire.
Nous travaillons actuellement à la rédaction d’une revue de littérature. Par ailleurs, avec des collègues européens, j’ai construit un panel de l’European Social Survey pour mesure l’attitude des populations à l’égard non du contenu de ces politiques mais au fait même de leur existence. Nous devrions recevoir les données au printemps.

Enfin, en historienne, je continue seule ou avec mes collègues, Isabelle Backouche et Eric Le Bourhis, de conduire des travaux sur l’histoire localisée de la Shoah à l’échelle de la ville de Paris qui croisent sociologie des administrations, histoire urbaine et histoire de la Shoah. Nous avons publié un numéro spécial de la revue Histoire Urbaine sur ce sujet et continuons nos travaux.

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L’ANR (re)mise en perspective historique

Jérôme Aust
S'inscrire au Séminaire Enseignement Supérieur du Jeudi 2 février -en ligne
  • ANRANR

Le séminaire "Enseignement supérieur et recherche" a pour objectif de permettre la présentation et la discussion de recherches menées en France, mais aussi en Europe et dans d'autres régions du monde, sur l'enseignement supérieur et la recherche.

Le 2 février de 12h30 à 14h, Jérôme Aust, Chargé de recherche FNSP, Sciences Po, CSO, fera une intervention intitulée :

L’ANR (re)mise en perspective historique


Formulaire pour vous inscrire au séminaire et recevoir le lien de connexion

 

Résumé : 

L’Agence nationale de la recherche est souvent appréhendée comme une rupture dans l’histoire des politiques scientifiques françaises. Incontestablement, la création de cette nouvelle organisation fait significativement évoluer le gouvernement de la recherche : renouvelant son architecture, elle y insuffle aussi de nouvelles pratiques.

Ces changements sont soulignés par les réformateurs qui mettent en place cette nouvelle organisation et sont dénoncés par celles et ceux qui la critiquent. Ils sont cependant rarement interrogés. En remettant en perspective historique la création de l'ANR, la présentation en dévoilera l’historicité en montrant que la nouvelle agence insuffle de neuf, mais prolonge aussi des dynamiques de réforme et des pratiques gouvernementales bien plus anciennes.

Retrouvez le programme de l'année sur ce lien

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En quête de respectabilité. Ethnographie du travail du “petit personnel” municipal au croisement des rapports sociaux de classe et de genre

Suzanne Quintin, Doctorante à Arènes / Université de Rennes 2 / CSO
Séminaire doctoral du 27 janvier 2023
  • Shutterstock-sdecoretShutterstock-sdecoret

Le 27 janvier, Suzanne Quintin, doctorante à Arènes / Université de Rennes 2 et au CSO fera une présentation intitulée :

En quête de respectabilité. Ethnographie du travail du “petit personnel” municipal au croisement des rapports sociaux de classe et de genre.

Résumé :

Le séminaire présentera l’état d’avancement d’une thèse qui prend pour objet la respectabilité des agent·e·s municipaux du bas de l’échelle. Ces dernier·ère·s se rejoignent sur leur position d’exécutant·e et leur appartenance aux fractions stables-modestes des classes populaires. Mais ils/elles sont aussi faiblement doté·e·s en capitaux et constamment exposé·e·s à des interactions et des jugements de classe. Cette recherche entend ainsi montrer comment la scène professionnelle est investie par les agent·e·s comme un espace de négociation et de redéfinition de leur valeur.

À partir d’une sociologie du travail, elle s’appuie sur une enquête ethnographique doublement comparative : entre trois services municipaux – les jardins, l’État civil, les sports – et deux grandes municipalités françaises (opposées politiquement et géographiquement). Une attention particulière est portée sur l’articulation des rapports de classe et de genre qui conditionnent le déploiement des conduites « respectables » ; et sur la manière dont elles sont façonnées par les organisations de travail.

La séance se tient le 20 janvier de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Comment mobiliser des salariées isolées ? Le cas des femmes de ménage

Camille Peugny, Printemps, UVSQ
Séminaire DomesticitéS - 14 mars
  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

Nous vous convions à la prochaine séance du séminaire « DomesticitéS dans l’espace et dans le temps » le mardi 14 mars de 10h à 12h avec Camille Peugny, professeur des universités à Printemps, UVSQ :

Comment mobiliser des salariées isolées ? Le cas des femmes de ménage. 

 Afin que vous puissiez accéder aux locaux, merci de remplir ce formulaire d’inscription.

La séance aura lieu dans les locaux de Sciences Po, salle C.S12 sur le campus de Saint-Thomas d'Aquin.

Et pour avoir accès à nos actualités, vous pouvez vous inscrire à notre mailing-list ! C’est ici.

 

Au plaisir de vous retrouver, Alizée Delpierre (CSO) et Hélène Malarmey (IRISSO)

Former (et se former) à et par la recherche : une analyse de la socialisation des doctorants en sciences humaines et sociales

Irene Ondarcuhu, doctorante au CSO
Séminaire doctoral du 20 janvier 2023
  • Actualité CSOActualité CSO

Pour la prochaine séance du séminaire doctoral, nous accueillons Irene Ondarcuhu, doctorante au CSO dont l'intervention a pour titre :Former (et se former) à et par la recherche : une analyse de la socialisation des doctorants en sciences humaines et sociales.

Résumé :

Le doctorat est historiquement pensé comme un temps d’apprentissage des normes et des méthodes scientifiques nécessaires aux futurs chercheurs pour être ensuite intégrés et qualifiés par leurs pairs. Il constitue aujourd’hui un prérequis règlementaire pour prétendre à la qualification de maître de conférences ou pour candidater au concours des chercheurs du CNRS.
Pourtant, ce n’est même pas la moitié des docteurs qui exercent dans le secteur académique trois ans après avoir soutenu leur thèse. Autrement dit, on forme des futurs chercheurs … qui ne deviendront pas nécessairement chercheurs.
La thèse propose donc l’analyse d’une socialisation professionnelle, celle des doctorants en sciences humaines et sociales. En comparant deux disciplines, l’histoire et les sciences de gestion, elle vise à comprendre comment les doctorants se positionnent au sein de la profession académique et comment ils s’approprient les savoirs et techniques scientifiques. Plus largement, l’enjeu de cette recherche est de préciser ce que signifie et implique une formation doctorale en sciences humaines et sociales, tant du point de vue de ceux qui forment que de ceux qui sont formés.

La séance se tient le 20 janvier de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Giuseppe Cugnata, doctorant invité de la Scuola Normale Superiore

  • Giuseppe Alberto CugnataGiuseppe Alberto Cugnata

Le CSO a le plaisir d'accueillir Giuseppe Cugnata en ce début d'année.

Depuis novembre 2020, il est doctorant en Sciences politiques et sociologie sous la direction de Donatella Della Porta à la Scuola Normale Superiore à Florence, et il est également membre du Centre on Social Movement Studies (Cosmos) à Florence et membre du collectif de recherche Quantité Critique à Paris.

Il prépare une thèse en science politique et en sociologie intitulée : Working title: Living differently and changing society. A comparative analysis of ecological practices of climate protesters in Italy and France.

Giuseppe réalise un séjour de visiting PhD Student au CSO de janvier à juin 2023 où il est accueilli entre autre par Sophie Dubuisson-Quellier puisqu'il travaille sur les pratiques écologiques des militants des mouvements pour le climat, avec une comparaison entre la France et l'Italie, à l'articulation entre sociologie de la consommation et sociologie des mouvements sociaux.

Abstract

Emerging as a reaction to the failure of the ecological modernization paradigm, the wave of climate protests started in 2018 has re-focused the attention on governmental inaction on climate issues and on the need to pursue a political and collective transformation rather than attributing the responsibility for the climate crisis to individuals and consumers. In this sense, this wave of protests can be interpreted as an attempt to re-politicize the climate debate after a period of depoliticization of environmental issues. However, despite this re- centralization of political and collective action, everyday ecological practices (such as boycott, zero-waste consumption, vegetarianism, etc.) do not seem to be eradicated in the daily life of protesters. Starting from this point, the research aims at analyzing the social determinants and the meanings that everyday ecological practices have for climate protesters. Based on quantitative protest surveys and qualitative interviews, the research will explore the links between individual practices, collective repertoires of action and ideological orientations of climate protesters in two countries with different mobilization contexts, i.e. Italy and France.

Keywords: climate protests, everyday ecological practices, protest survey, semi-structured interview

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Universities and Regions: the 'hinterland' issue in European higher education

Michael Shattock (Oxford University) and Aniko Horvath (Oxford Centre)
Séminaire Enseignement Supérieur et Recherche - En ligne 17/01/23
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Le séminaire "Enseignement supérieur et recherche" a pour objectif de permettre la présentation et la discussion de recherches menées en France, mais aussi en Europe et dans d'autres régions du monde, sur l'enseignement supérieur et la recherche.

Le 17 janvier de 12h30 à 14h, Michael Shattock (Visiting Professor of Higher Education Studies at UCL and Honorary Research Fellow in the Centre for Global Higher Education at Oxford University) et Aniko Horvath (Assistant Professor at V R Amsterdam Associate of the Oxford Centre) feront une présentation intitulée :

Universities and Regions: the 'hinterland' issue in European higher education

Résumé :

We have become accustomed when reviewing national HE systems to employ implicit historical criteria to assess institutions and their performance; ranking systems are geophysically neutral. In this project we have approached the theme of 'universities and regions', therefore, not from the position of evaluating the impact of universities on their regions—the usual approach-- but rather the impact of regions on institutions and on the HE policy process.

This has uncovered a common feature in HE policymaking in Europe, how to deal with the 'hinterland' problem, the efforts to open up higher education in so-called 'left behind' areas, in other words in localities and regions away from the dominant urban centres which house the historically most prestigious universities. European countries have approached this question in different ways.

The result has been to differentiate system architectures; indeed, responding to 'hinterland' pressures has been a determinant of much national European HE policymaking. Our examination of the issues in six widely contrasting European countries, Germany, Hungary, Ireland, Norway, Portugal and the UK, suggests that insufficient attention has been paid to regions as constituting key factors in the way HE systems are being structured and re structured.

Formulaire pour vous inscrire au séminaire et recevoir le lien de connexion

Retrouvez le programme de l'année sur ce lien

Sophie Dubuisson-Quellier,

nouvelle directrice du CSO
  • Sophie Dubuisson-QuellierSophie Dubuisson-Quellier

Le 1er janvier 2023, le Centre de sociologie des organisations change de direction :Sophie Dubuisson-Quellier succède à Olivier Borraz, en poste depuis juillet 2013.

Sophie Dubuisson-Quellier, Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po, Olivier Borraz et Marie-Hélène Papillon, Déléguée régionale de la délégation Île-de-France Villejuif du CNRS.

Entretien avec la nouvelle directrice du laboratoire.

Vous êtes chercheuse au CSO depuis 2003, et vous vous apprêtez à en prendre la direction. Quels sont vos liens et votre histoire avec ce laboratoire ?

A la différence des précédents directeurs et précédentes directrices, je ne suis pas un "pur" produit du CSO. J'ai été formée au Centre de sociologie de l'Innovation à l'Ecole des Mines de Paris. J'y ai fait une thèse en sociologie économique qui a contribué à mettre en évidence le rôle des dispositifs matériels dans la coordination économique. Mais j'ai vite souhaité développer une approche plus politique des relations marchandes, en mettant en évidence les rapports de force, entre l'offre et la demande, mais aussi entre les offreurs, et enfin entre les différents acteurs cherchant à cadrer l'action économique, comme les organisations militantes par la consommation engagée, ou encore l'Etat par le gouvernement des conduites. Lorsque j'ai candidaté au CNRS en 2003, après avoir été maître de conférence à l'Ecole des Mines de Nantes, le CSO m'est apparu assez logiquement comme un laboratoire où je pouvais développer mes recherches, à la fois parce que le marché y était déjà perçu comme un espace organisé et parce que la notion de pouvoir est fondamentale dans l'approche de sociologie des organisations.

En outre, j'ai découvert un centre de recherche profondément collectif. Et vingt ans après y être entrée, je trouve que cette dimension s'est encore renforcée, comme en témoignent les nombreux projets et ouvrages collectifs que nous y produisons, comme dernièrement avec la publication “La société des organisations”. L’ouvrage, dirigé par Olivier Borraz, mon prédécesseur à la tête du laboratoire, a mobilisé les 28 chercheurs du CSO. Cette qualité du CSO est essentielle à mes yeux, la recherche est une activité collective, même si aujourd'hui les politiques publiques valorisent davantage les carrières individuelles.
Au-delà des bénéfices que nous en tirons pour la production scientifique et l'enseignement, cela signifie aussi que le CSO est un lieu de forte solidarité, d'entraide et de respect mutuel entre toutes ses composantes. Ce sont des valeurs auxquelles je tiens, et que partage Patrick Castel qui sera à mes côtés en tant que directeur adjoint.

Quels sont les projets que vous souhaitez mener au sein du CSO ?

Le CSO est constitué autour de 5 axes de recherche qui permettent de rendre lisibles les objets que nous interrogeons et nos questions de recherche sur les sociétés contemporaines. Je souhaite que nous puissions également mettre en évidence le sens des transformations qui bouleversent aujourd'hui nos sociétés : la multiplication du risque pandémique, les tensions sur l'énergie, la digitalisation des sociétés, la financiarisation des économies domestiques, la multiplication des dynamiques inégalitaires, ... La crise écologique est l’un des bouleversements majeurs. Elle doit être éclairée sous ses multiples dimensions sociales, politiques, économiques. Les différents travaux que le laboratoire conduit sur les enjeux environnementaux peuvent faire de notre laboratoire un acteur fort du paysage institutionnel de la recherche en sciences sociales sur le climat et l'environnement. Il s'agit de recherches dont nos sociétés ont besoin pour répondre à des questions essentielles telles que : d'où vient la crise écologique et comment en sortir ?
Nous pouvons aussi apporter des ressources pédagogiques à la formation, au collège, dans les écoles et en formation continue sur ces questions environnementales, à l'heure où Sciences Po s'empare de ces enjeux de formation.

Quels seront les faits marquants, ces prochains mois ?

Nous aurons très vite un recrutement à mener dans les prochains mois, sur un poste de professor assistant en sociologie de l'environnement et de la transition écologique (voir la fiche de poste). Les recrutements sont des étapes importantes pour nous, car si nous sommes exigeants sur l'excellence scientifique et l'ouverture internationale, nous le sommes tout autant sur les dispositions des candidat.e.s à travailler en collectif.

Nous allons également faire vivre notre partenariat avec la Copenhagen Business School, à travers des accueils croisés de chercheur.e.s et de doctorant.e.s et l'organisation de workshops. La thématique environnementale y sera en bonne place, mais nous avons d'autres centres d'intérêts communs, notamment sur les organisations ou encore la gouvernance économique.

Enfin, plusieurs importants projets sont en cours de dépôt, dans lesquels nous serons associés aux sciences dures. Nous avons déjà des expériences de coopération avec d'autres disciplines que les sciences sociales (physiciens, médecins, épidémiologistes) et nous savons qu'elles sont essentielles pour saisir la complexité de problématiques contemporaines telles que la santé publique ou l'environnement.

 

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Une administration centrale façonnée par l’action publique. La constitution de la direction des hôpitaux au ministère de la Santé dans les années 1970

Renaud Gay, Université de Bourgogne
Séminaire de l'axe Action publique et transformation de l'Etat - 13/01
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La prochaine séance de l'axe Action publique et transformation de l'Etat est fixée au vendredi 13 janvier avec l'intervention de Renaud Gay, post-doctorant à l’Université de Bourgogne et membre associé du laboratoire Arènes:

Une administration centrale façonnée par l’action publique. La constitution de la direction des hôpitaux au ministère de la Santé dans les années 1970.

Résumé :

Notre intervention s’intéresse aux interactions entre structuration de l’administration centrale et politique publique à partir du cas de la direction des hôpitaux (DH).

Cette dernière est créée au ministère de la Santé en 1970 au moment où est adoptée une réforme d’envergure du système hospitalier qui vise à intervenir sur plusieurs de ses dimensions (financement, gestion des établissements, planification). Notre démarche consiste à analyser les effets retours de la réforme (policy feedbacks) sur l’émergence et la stabilisation de cette organisation administrative au cours des années 1970. Elle met ainsi au jour trois mécanismes étroitement liés (de concentration de bureaux, de constitution de clientèle et d’intégration culturelle) qui éclairent le processus de création organisationnelle et la fragilité de celle-ci.
Ces résultats sont tirés d’une recherche doctorale en science politique, soutenue en 2018, qui étudie les effets des réformes hospitalières successives sur l’administration depuis les années 1960.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Faire le ménage des autres. Quel rapport au travail des aides-ménagères ?

Nicolas Moens, UC Louvain
Séminaire « DomesticitéS dans l’espace et dans le temps » - 10-01-23
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Nous vous convions à la prochaine séance du séminaire « DomesticitéS dans l’espace et dans le temps ». Nous sommes heureuses de recevoir le mardi 10 janvier 2023 :
Nicolas Moens (UC Louvain)
« Faire le ménage des autres. Quel rapport au travail des aides-ménagères ? » 

Afin que vous puissiez accéder aux locaux, merci de remplir ce formulaire d’inscription
La séance aura lieu dans les locaux de Sciences Po au 28 rue des Saints Pères, bâtiment H, salle H405 (Paris 6).

Et pour avoir accès à nos actualités, vous pouvez vous inscrire à notre mailing-list ! C’est ici.
Au plaisir de vous retrouver,

Ethnographie du rapport au travail au sein de collectifs néo-paysans autogérés

Madeleine Sallustio, post-doctorante CNRS au CSO
Séminaire doctoral du 6 janvier 2023
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Le 6 janvier, le séminaire reprendra avec Madeleine Sallustio, post-doctorante CNRS au CSO qui fera une présentation intitulée :
L'écologie temporelle à l'épreuve des rapports de domination. Ethnographie du rapport au travail au sein de collectifs néo-paysans autogérés.

Résumé :

Les initiatives collectives néo-paysannes endossent des enjeux d'émancipation au travail. Pourtant, une ethnographie approfondie du quotidien dans une dizaine de collectifs libertaires en France et en Italie révèle la persistance de rapports de domination sexistes, classistes et validistes.
Ceux-ci prennent racine dans le défaut de formalisation des projets politiques défendus, embrassant le "trouble" comme horizon temporel.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Les frontières de la santé publique

Journées d’étude les 16 et 17 janvier 2023 à Sciences Po
Programme et inscription...
  • Illustration : Noémie MorizeIllustration : Noémie Morize

Les frontières de la santé publique

Journées d’étude les 16 et 17 janvier 2023

Sciences Po, Salle Goguel, 13 rue de l’Université 75007 Paris

Lien d’inscription : https://forms.gle/961L62BiotLYm2AM7

Voir le programme de ces deux journées [PDF- 182Ko]

COMITE D’ORGANISATION

Les journées d’étude sont organisées par une équipe de doctorant·e·s du Centre de Sociologie des Organisations: Crystale Aounit, Damien Garcia, Clara Jacquot, Lucie Kraepiel, Cécile Lavier (également membre du réseau doctoral de l’INCA), Stéphane Lavoipierre et Noémie Morize (également chercheuse associée à l’Irdes).

Les dynamiques du capitalisme. Regards organisationnels sur l’économie

Journée d’étude de l’Axe « Gouvernance et Organisations Économiques »
11 janvier 2023 à Sciences Po
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Les dynamiques du capitalisme. Regards organisationnels sur l’économie

Journée d’étude de l’Axe « Gouvernance et Organisations Économiques » du Centre de Sociologie des Organisations

Mercredi 11 janvier 2023 de 10h à 17h30 à Sciences Po, 13 rue de l’Université, Paris 7, Salle du Conseil

Lien d’inscription : https://forms.gle/78mR3csp4UTAZXht5

Programme [PDF - 117 Ko]

 

Cette journée d’étude se propose de mettre en lumière les travaux développés au sein de l’axe « Gouvernance et Organisations Économiques » du Centre de Sociologie des Organisations autour des ressorts organisationnels du capitalisme.

Si les travaux d’économie politique et de sociologie économique ont clairement identifié les dynamiques macro- et micro-sociologiques du développement du capitalisme, nous aimerions ici centrer notre approche sur les organisations et les instruments qui, à un niveau méso-sociologique, contribuent à maintenir, subvertir ou stimuler ces dynamiques.

Celles- ci sont aujourd’hui marquées par une antinomie. D’un côté, les représentations d’une saturation des marchés, des ressources exploitées, des logiques de consommation, etc. se diffusent toujours plus largement. De l’autre, les perspectives apparemment infinies de croissance et de plus-value sont préservées en fixant une valeur nouvelle à des produits anciens, en étendant les règles et dispositifs économiques usuels à de nouveaux marchés ou à de nouveaux segments de consommation, en recourant à l’innovation ou en accroissant l’intensité capitalistique.

 

La contestation sociale et ses futurs. Pour une approche temporelle de l’action politique

Appel à communication - Propositions à envoyer avant le 15/01/23
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Appel à communication pour la Journée d’ Étude

La contestation sociale et ses futurs. Pour une approche temporelle de l’action politique

Accèder au programme au format PDF [123 Ko]

Dans quelles temporalités futures s’inscrivent les mobilisations contemporaines ? En matière de contestation sociale, le futur gonflé d'espoir et la conviction qu’un avenir meilleur est à portée de main ont longtemps marqué la rhétorique révolutionnaire et l'engouement politique progressiste (Koselleck, 2016: 87-105). Aujourd’hui, pourtant, le « jusqu’auboutisme » enthousiaste et stratégique semble être une temporalité qui appartient au passé. En effet, pour de nombreux historiens, philosophes et sociologues, c’est une approche du futur tout autre qui domine les représentations sociales de l'occident depuis plusieurs décennies : celle de la « crise de l’avenir » (Dubar, 2011: 2), de la « crise du futur » (Leccardi, 2011), de la « perte du futur » (Anderson, 2017: 466). Nous vivrions des temps « apocalyptiques » (Foessel, 2012; Carey, 2019), « dystopiques » (Díaz, 2017: 5) ou encore « catastrophistes » (Dupuy, 2002; Chateauraynaud et Debaz, 2017).

Tous ces travaux font référence à une approche défaitiste de la lutte sociale et à l’effacement des temporalités futures à long terme dans les discours politiques progressistes. Il n’est plus question de se projeter dans un avenir lointain, tout particulièrement lorsqu'il est question du réchauffement climatique et de la dégradation de l'environnement, de la récession économique ou du sentiment de manque de prise démocratique face au démantèlement de l’État social et de l’organisation du monde du travail, mais dans un présent catastrophique.

Et pourtant, des luttes sociales continuent de s’organiser à travers le monde et dans des contextes variés (Semal, 2019). Que disent nos ethnographies à ce sujet ? La vision optimiste et enthousiaste du futur n’a-t-elle plus de place dans l’imaginaire politique contemporain ? Quels rapports à l’avenir sont compris dans les mobilisations sociales qui continuent malgré tout de s’organiser ? L’idée, paradoxale (Revault d’Allonnes, 2012 ; Vigh, 2008), d’une crise globale et permanente a-t-elle des répercussions sur la nature et la forme de cette contestation sociale ? Quels conflits de temporalités existent entre les revendications de la société civile, le fonctionnement de l’action publique et les agissements des entreprises ? Les acteurs sur le terrain sont-ils cantonnés à une temporalité de « réaction » ou font-ils malgré tout exister des horizons temporels lointains ? L’aspiration à plus de justice et le souhait d’émancipation collective creusent-ils encore le sillon de projets utopiques ou, au contraire, est-ce que la perspective d’un « effondrement » (voir Allard et al., 2019 ; Tasset, 2022) contribue à une démobilisation et un individualisme sans précédent ? Le « présentisme » (Baschet, 2018 ; Hartog, 2013) s’imposerait-il alors comme un horizon temporel dominant ?

En partant des postulats selon lesquels 1) les temporalités qui entourent la vie sociale sont nécessairement multiples et parfois antagonistes (Grossin, 1996 ; Pels, 2015) ; 2) que les projections des individus vers les horizons temporels futurs cohabitent avec celles d’autres rapports au temps, qu’il s’agisse des horizons temporels passé et présent ou des rythmes, des échéances, des sentiments d’urgence (Anderson, 2017) ou d’ennui ; et 3) que les imaginaires du futur façonnent des états émotionnels (individuels ou collectifs) qui orientent le contenu des pratiques visant à transformer le monde (Persoon et van Est, 2000 ; Adam, 2009 ; Appadurai, 2013 ; Chateauraynaud, 2013); cet appel à communication souhaite regrouper des chercheur·euses travaillant sur les aspects temporels des contestations sociales contemporaines.

À travers une discussion transdisciplinaire et sur base de travaux reposant aussi bien sur des terrains européens qu’internationaux, cette journée d’étude souhaite prendre acte de la diversité des temporalités qui existent dans la contestation sociale contemporaine. Il s’agira d’apporter des éléments empiriques permettant d’appréhender concrètement quels facteurs influencent (ou non) l’élaboration des horizons temporels futurs, qu’il s’agisse des caractéristiques socio-biographiques, des idéologies politiques, des cadres culturels ou religieux, des volontés de filiations à des mouvements de luttes passés ou encore des évènements marquants l’actualité.

Sans prétention d’exhaustivité, les travaux axés sur les réseaux internationaux d’action pour le climat, le phénomène de « retour à la terre », qu’il soit porté par des aspirations autonomes (Sallustio, 2022) ou des pratiques survivalistes (Barker, 2020), les pratiques de boycott, des formes contemporaines de résistance et de luttes dans le cadre du travail, les stratégies militantes au sein de partis ou d’associations politiques, ou encore les initiatives d’aides d’urgence déployées dans le cadre de migrations, conflits armés ou catastrophes naturelles seront les bienvenus.

Organisatrice

Madeleine Sallustio, post-doctorante CNRS au Centre de sociologie des organisations (CSO), Sciences Po.

Calendrier et modalités

Les propositions peuvent être rédigées en français ou en anglais et contiendront, sans compter la bibliographie, +/- 1200 mots (1 page).
Accompagnées d'une brève biographie (150 mots max.), elles devront être envoyées avant le 15 janvier 2023 aux adresses mail suivantes : madeleine.sallustio@sciencespo.fr et simon.cordonnier@sciencespo.fr.

Veillez à nommer votre document, ainsi que l’objet du mail comme suit : JE_CSO_Nom_Prénom.

Les communications pourront se dérouler en français ou en anglais. Toutes les disciplines sont les bienvenues.

Le programme de la journée d’étude sera élaboré de manière à ce que les communications soient complémentaires et entrent en dialogue.

La journée d’étude aura lieu en juin 2023 sur le site de Sciences Po, Place Saint Thomas d’Aquin, 75007 Paris.

Replay du débat sur "L'inclusion bancaire est-elle une politique sociale?"

Avec M. Béguery-Banque de France, M. Jeantet-Ministère des solidarités et de la santé, J-L. Kiehl-CRÉSUS, J. Lazarus-CSO, P-A. Rosental-CHSP et A. Martin-Alternatives Economiques
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Débat petit-déjeuner autour de l'ouvrage : Les politiques de l'argent de Jeanne Lazarus (collection PUF)

l'inclusion bancaire est-elle une politique sociale?

Le mardi 22 novembre 2022 

De gauche à droite : Jean-Louis Kiehl, Jeanne Lazarus, Mark Béguery, Aude Martin, Marine Jeantet et Paul-André Rosental.

De gauche à droite : Jean-Louis Kiehl, Jeanne Lazarus, Mark Béguery, Aude Martin, Marine Jeantet et Paul-André Rosental.

 => Écouter le débat (1h30)

Si la protection sociale semble reculer, l’État n’a pas pour autant renoncé à protéger ses citoyens. Cet ouvrage analyse un périmètre d’action publique qui prend une importance croissante : les politiques publiques de l’argent des ménages, terme construit pour décrire d'une part une série de dispositifs destinés d'une part à protéger l’argent des citoyens et de leurs capacités de consommation, et d'autre part lutter contre la pauvreté. De la réglementation du compte en banque jusqu’à l’éducation budgétaire, en passant par l’inclusion bancaire ou la procédure de surendettement, l’ouvrage décrit les enjeux de l’intégration du monde bancaire aux politiques sociales.


Ce livre déplace le regard par rapport aux analyses classiques de la protection sociale : ces politiques publiques de protection ne sont pas collectives et s’appuient sur des dispositifs et des institutions marchandes. Elles illustrent la transformation profonde des modes de protection et de solidarité des sociétés contemporaines.

Nos invités :

Mark Béguery, Directeur des particuliers à Banque de France,

Marine Jeantet, Déléguée interministérielle à la lutte contre la pauvreté, Ministère des solidarités et de la santé,

Jean-Louis Kiehl, Président de la fédération française des associations CRÉSUS,

Jeanne Lazarus, Directrice de recherche CNRS, sociologue et auteure de l'ouvrage, 

Paul-André Rosental, Directeur du Centre d’Histoire de Sciences Po.

Modératrice : Aude Martin, journaliste à Alternatives Economiques.

 

La Réforme capitaliste : Une sociologie des circuits de la Finance à Impact

Vincent Himmer, doctorant au CSO
Séminaire doctoral du 16 décembre 2022
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Le vendredi 14 décembre, Vincent Himmer, doctorant au CSO, présentera ses travaux relatifs à sa thèse :
La Réforme capitaliste : Une sociologie des circuits de la Finance à Impact.

Résumé :

Le capitalisme change – il se moraliserait, se responsabiliserait – et exprime en creux les mutations en cours dans nos sociétés : notre rapport au temps, au marché, à l’État. La finance à impact incarne cette volonté de réforme, portée par une des professions souvent considérées parmi les plus hégémoniques de notre époque. Cette nouvelle modalité de finance engagée cherchant à conjuguer le profit marchand avec l’intérêt général porte ainsi un projet qui ne vaudrait pas simplement pour les financiers, mais pour les mondes marchands en général. Cette recherche doctorale a pour objectif central de discuter les modalités de cette réforme et ce qu’elle nous dit des mutations à l’œuvre dans nos sociétés de marché.

Par cette enquête, nous souhaitons contribuer à enrichir les études sur le thème classique de l’évolution du capitalisme. En adoptant une perspective plus matérialiste que celle habituellement mobilisée dans la littérature sociologique, nous souhaitons remettre au cœur du matériau empirique les structures économiques et les transferts monétaires. Ainsi, grâce à l’étude concrète des circuits monétaires d’un fonds à Impact leader du marché français, allant de l’épargnant individuel qui abonde en amont ces circuits, au consommateur engagé qui achète la production de ces startups à impact en aval, et en passant par les méandres des multiples intermédiaires financiers, nous souhaitons restituer les conséquences concrètes de cette nouvelle finance engagée sur l’ensemble des mondes économiques qu’elle traverse. Cette perspective nous a amené à analyser trois fronts de réforme majeurs du capitalisme contemporain français : la finance, la régulation marchande et la protection sociale. Le principal résultat de cette recherche illustre en quoi la profession financière et les circuits traditionnels du capital préemptent la gestion de la nouvelle question sociale de notre époque : l’écologie.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Amélie Marissal, docteure en sociologie :

Faire carrière au rythme des procès ? Structuration et restructuration du marché du travail des juristes pénaux internationaux à La Haye
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Le 13 décembre 2022, Amélie Marissal a soutenu une thèse de sociologie intitulée :
Faire carrière au rythme des procès ? Structuration et restructuration du marché du travail des juristes pénaux internationaux à La Haye.

La thèse est dirigée par Claire LEMERCIER (Directrice de recherche).

Jury :

Gilles BASTIN, Sara DEZALAY, Léonie HENAUT, Claire LEMERCIER (Directrice de recherche), Sophie POCHIC, Laurent WILLEMEZ

Résumé de la thèse

En articulant une analyse qualitative et quantitative de différentes sources (entretiens, sources écrites, base de données de carrières), cette thèse prend pour objet le développement d’un marché du travail de juristes intervenant au sein des tribunaux pénaux internationaux à La Haye. Il s'agit tant de la Cour pénale internationale, premier de ces tribunaux ayant vocation à exercer de manière permanente, que de nombreux autres tribunaux tels que le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, qui, depuis les années 1990, exercent de manière plus temporaire. Dans ces organisations judiciaires, les relations d’emploi se nouent au gré des affaires, des fluctuations de leur nombre, de leur rythme et de leur durée.

Dans un tel contexte, ce sont les phénomènes de régulation et de stabilisation des marchés du travail et des carrières de professionnels à la fois emblématiques de la mondialisation et relevant d'une fonction publique qui sont étudiés. Les analyses mettent au jour le développement d’un mode de régulation bureaucratique de relations d’emploi pourtant largement envisagées par les parties prenantes comme temporaires, à l’interface de bureaucraties internationales localisées, de marchés du travail juridiques nationaux et de processus biographiques individuels.

La thèse démêle les effets multiples d’une telle organisation du marché sur la stabilisation des parcours professionnels des juristes et l’activité des tribunaux. Ces effets se manifestent dans la manière dont ces juristes envisagent la longévité de leur carrière et dans leurs stratégies de délimitation et de franchissement de frontières géographiques et professionnelles au cours de la carrière.

 

L’assistance en activité. Des départements français au coeur des reconfigurations de l’Etat social

Julie Oudot, doctorante au CSO
Séminaire doctoral du 9 décembre 2022
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Le vendredi 9 décembre, Julie Oudot, doctorante au CSO, fera une présentation intitulée :
L’assistance en activité. Des départements français au coeur des reconfigurations de l’Etat social.

Résumé :

La mise en place du Revenu de Solidarité Active (RSA) a marqué un tournant important dans le système de protection sociale français. Mis en place en 2008, il signale une rupture avec les approches assistantielles, notamment par son volet insertion, destiné à accompagner les allocataires vers le marché de l’emploi. En ce sens, il s’inscrit dans une tendance plus générale d’activation des politiques sociales, qui rapproche son rôle à celui du chômage, et la place de ses allocataires à celle des assurés inscrits et gérés par Pôle Emploi.

Pourtant, plusieurs caractéristiques contribuent à l’en différencier. D’abord, il reste un dispositif fondamental de lutte contre la pauvreté, qui couvre une population sensiblement différente de celle des assurés. Ensuite, illimité dans le temps, il pose la question du maintien, parfois très durable, d’allocataires dans son dispositif. Enfin, il se décline localement par les départements, autant chargés de son financement que de sa mise en œuvre.

Julie Oudot analyse plusieurs dimensions de la mise en œuvre du RSA à partir d’une étude ethnographique multi-située : au sein de plusieurs départements, auprès d’allocataires du RSA, et par des entretiens réalisés en administration centrale. Aussi, son travail de thèse s'intéresse à l'organisation du déploiement local du RSA, aux activités d'un ensemble hétérogène d’acteurs y prenant part, ainsi qu'à la circulation de plus grande ampleur de principes et d’outils de l’activation des politiques sociales.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Petites et grandes résistances dans les domesticités

Collectif d'autrices et auteurs du numéro L’Homme et la Société
Séminaire DomesticitéS du 13 décembre 2022
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Pour cette troisième séance du séminaire DomesticitéS, l’ensemble des autrices et auteurs du numéro spécial "Petites et grandes résistances dans les domesticités", paru dans l’Homme et la Société, seront présent·es pour une présentation collective du numéro et des article qui y figurent.

Nous aurons le plaisir d’écouter Isabelle Puech, Caroline Ibos, Dominique Memmi, Julien Debonneville, Margot Beal, Dalia Zein, Marion Tertre, et les coordinatrices du numéro, Ranime Alsheltawy et Alizée Delpierre.

Ce travail collectif traite de la diversité des formes de (micro)résistances et de luttes, individuelles comme collectives, déployées par les employé·es domestiques et parfois leurs employeuses, à travers l’histoire et le monde, pour négocier leurs droits ».

Date : le 13 décembre de 10 à 12h.

Lieu : Sciences Po, Campus Saint Thomas, salle KOO8

Lien d’inscription vers le formulaire : https://form.jotform.com/223263804329354

[Canceled] From the Basement to the Dome: How MITs Unique Culture Created a Thriving Entrepreneurial Community

Jean-Jacques Degroof, MIT Entrepreneurship - 06/12
Séminaire Enseignement Supérieur et Recherche - En ligne
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Le séminaire Enseignement supérieur et recherche de ce jour est annulé. 

 

Le séminaire "Enseignement supérieur et recherche" a pour objectif de permettre la présentation et la discussion de recherches menées en France, mais aussi en Europe et dans d'autres régions du monde, sur l'enseignement supérieur et la recherche.

Le 2 décembre de 12h30 à 14h, Jean-Jacques Degroof, Conseiller pour des spin-offs, membre du Advisory board de la Sloan School of Management et du Martin Trust Center for MIT Entrepreneurship, fera une présentation intitulée :
From the Basement to the Dome: How MITs Unique Culture Created a Thriving Entrepreneurial Community (livre paru au MIT Presse en 2021)

Résumé :

MIT is world-famous as a launching pad for entrepreneurs. MIT alumni have founded at least 30,000 active companies, employing an estimated 4.6 million people, with revenues of approximately $1.9 trillion. In the 2010s, twenty to thirty ventures were spun off each year to commercialize technologies developed in MIT labs (with intellectual property licensed by MIT to these companies); in the same decade, MIT graduates started an estimated 100 firms per year. How has MIT become such a hotbed of entrepreneurship? In From the Basement to the Dome, Jean-Jacques Degroof describes how MIT's problem-solving ethos, multidisciplinary approach, and experimental mindset nurture entrepreneurship.

Degroof explains that, at first, the culture of entrepreneurship sprang from such extracurricular activities as forums, clubs, and competitions. Eventually, the Institute formally supported these activities, offering courses in entrepreneurship. Degroof describes why entrepreneurship is so uniquely aligned with MIT's culture: a history of bottom-up decision-making, a tradition of academic excellence, a keen interest in problem-solving, a belief in experimentation, and a tolerance for failure on the way to success. Entrepreneurship is the logical outcome of MIT's motto, Mens et Manus (mind and hand) ), translating theories and scientific discoveries into products and businesses—many of which have the goal of solving some of the world's most pressing problems. Degroof maps MIT's current entrepreneurial ecosystem of students, faculty, and researchers; considers the effectiveness of teaching entrepreneurship; and outlines ways that the MIT story could inspire conversations in other institutions about promoting entrepreneurship.

Formulaire pour vous inscrire au séminaire et recevoir le lien de connexion

Retrouvez le programme de l'année sur ce lien

Orienter vers des pratiques écologiques : le marché de la prescription de consommation durable sur les réseaux sociaux numériques

Marion Michel, doctorante au CSO
Séminaire doctoral du 2 décembre 2022
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Le vendredi 2 décembre, Marion Michel, doctorante au CSO, fera une présentation sur :
Orienter vers des pratiques écologiques : le marché de la prescription de consommation durable sur les réseaux sociaux numériques.

 

 

Résumé :

Dans cette thèse, Marion Michel étudie la prescription marchande de consommation écoresponsable sur les réseaux socionumériques (RSN) ainsi que la configuration d'actrices qui pratiquent cette activité et les relations qu'elles entretiennent entre elles. Elle s'intéresse notamment à la façon dont ces actrices exercent une activité sous de multiples contraintes (algorithmiques, critiques des consommateurs) et déploient un ensemble de stratégies pour se maintenir sur le marché. Dans cette optique, Marion Michel porte une attention particulière à des personnes spécifiques à cet espace, les créatrices de contenus, en étudiant les stratégies qu'elles déploient pour faire reconnaitre leur activité comme une profession.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

In the Name of Transparency: Organizing European Pharmaceutical Markets through Post-Political Struggles

Séance de l'axe Gouvernance et organisations Economiques et AxPo with Susi Geiger & Etienne Nouguez
Friday 25 November 2022
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CSO/AxPo joint seminar 

Susi Geiger on Friday, November 25, 2022 from 10:00 a.m. -12:00 p.m. in Salle Goguel (27 rue Saint-Guillaume) :
In the Name of Transparency: Organizing European Pharmaceutical Markets through Post-Political Struggles.

Susi Geiger is Professor of Marketing & Market Studies at the UCD Smurfit School of Business, Dublin, Ireland.

Discussion by: Etienne Nouguez, Centre for the Sociology of Organisations (CSO), Sciences Po

When: Friday 25 November 2022, 10:00-12:00 (Paris time)

Location: Salle Goguel, 27 rue Saint-Guillaume, 75007 Paris
There will also be a Zoom option to enable a hybrid seminar. Registration required.
Registration required at the link below: https://docs.google.com/forms/d/11xfEHPsxdzP4MJi98sKwaNMTitIJlqHvlJz6VCKYUBo/edit?pli=1

Abstract:

The controversies surrounding the heavily redacted contracts between the European Commission and COVID-19 vaccine producers have highlighted ‘transparency’ as a hotly debated concept in the European pharmaceutical market.

In this presentation, we show that the intersection between the pharmaceutical market and concerns about affordable medicines has come to depend on variable meanings of the notion of transparency, as mobilized by diverse market organizers. While being a guiding principle behind the construction of the European pharmaceutical sector, market transparency was implemented through devices that enacted specific definitions of transparency and thus produced distinct market organizations over time.

We identify three visions of transparency that became translated into distinct organizational arrangements of the pharmaceutical market: transparency for states (until 1990), transparency for corporations (1990-2010), and transparency for state coalitions (since 2010). Our article sheds light on how struggles over the definition of transparency play a crucial role in the organization of markets.

We also discuss why engaging in such controversies has become increasingly important for those contesting the market status quo in a post-political context, emphasizing the ‘not-so-post-political’ potential of these debates.

Contact: samia.ben@sciencespo.fr

PODCAST - “POURQUOI NOUS CONSOMMONS TANT. POUR UNE ÉCONOMIE POLITIQUE DE L'ABONDANCE“

Avec Sophie Dubuisson-Quellier
Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po
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Dans le contexte des appels à la sobriété portés par les experts du climat, la consommation est un levier majeur de la transition écologique. A la suite de nombreuses études en sciences sociales, Sophie Dubuisson-Quellier suggère que la croyance selon laquelle une telle transition écologique pourrait reposer sur les seules épaules des consommateurs est illusoire. Elle met en évidence les fortes interdépendances, au sein d'une économie politique de la consommation d'abondance, entre les politiques publiques, les modèles économiques des entreprises et les pratiques des consommateurs. En adoptant une perspective sociologique économique et foucaldienne, elle développe un agenda de recherche pour explorer comment la consommation d'abondance devient une norme légitimée et institutionnalisée. La consommation d'abondance, qui est hautement intensive en ressources, est structurelle à la fois dans les politiques économiques des gouvernements et dans les modèles d'affaires des entreprises et est donc constamment organisée et gouvernée. Cependant, elle n'est pas imposée aux individus par la force. Le gouvernement de la consommation repose sur des technologies de pouvoir qui façonnent et orientent la conduite des consommateurs, les amenant à adopter les normes de la consommation d'abondance en activant et en jouant sur leurs dispositions acquises par la socialisation marchande. Un article pour aller plus loin : https://bristoluniversitypressdigital.com/view/journals/consoc/1/1/article-p31.xml Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS et directrice adjointe du Centre de sociologie des organisations à Sciences Po. Ses travaux portent sur la fabrique sociale de l'action économique à l'articulation des interventions des politiques publiques, des mobilisations collectives et des organisations marchandes. Elle est co-directrice de la Revue française de sociologie, membre du Haut conseil pour le climat et présidente du Conseil scientifique de l'Ademe. ­ Séance du 8 novembre 2022 du séminaire général du CEE, présidée par Philippe Bezes, directeur de recherche CNRS au CEE. Présentation discutée par Arno Lizet, doctorant au CEE. Retrouvez tous les enregistrements du séminaire général du CEE sur Soundcloud.

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Structuration et restructuration de l'emploi international à La Haye

Soutenance de thèse de Amélie Marissal - 13 décembre 2022
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Le 13/12/2022 à 14h, Amélie Marissal soutient une thèse de sociologie qui a pour titre "Structuration et restructuration de l'emploi international à La Haye" et sa directrice de thèse est Claire Lemercier.

Composition du jury 

M. Gilles Bastin, professeur à l’IEP de Grenoble (laboratoire Pacte),
Mme Sara Dezalay, reader à l’Université de Cardiff (School of Law and Politics)
Mme Léonie Hénaut, chargée de recherche au CNRS (CSO)
Mme Claire Lemercier, directrice de recherche au CSO (directrice de thèse)
Mme Sophie Pochic, directrice de recherche au CNRS (laboratoire CMH, ENS, Paris)
M. Laurent Willemez, professeur à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
(laboratoire Printemps)

 

Contact : amelie.marissal@sciencespo.fr

Minorités sexuelles et de genre dans les services publics

Emilie Biland-Curinier, Lus Prauthois (Dauphine, IRISSO / CSO) et Jérémie Gauthier (Strasbourg, Dyname)
Séminaire du département de sociologie de Sciences Po 18/11
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Le prochain séminaire du département de sociologie de Sciences Po accueille Emilie Biland-Curinier (CSO), Lus Prauthois (Dauphine, IRISSO / CSO) et Jérémie Gauthier (Strasbourg, LinCS) qui feront une intervention sur :
Minorités sexuelles et de genre dans les services publics.

Résumé 

De l’école aux forces de l’ordre, des procédures d’asile aux démarches administratives du quotidien, en passant par la santé et la représentation politique, ce dossier publié en juillet 2022 dans la revue Gouvernement et Action publique [ https://www.cairn.info/revue-gouvernement-et-action-publique-2022-1.htmarticule la sociologie de l’État et de l’action publique et la sociologie des minorités sexuelles et de genre afin d’analyser l’évolution de leurs conditions sociales et politiques. Les États occidentaux ont construit leur pouvoir sur les populations à partir d’identifications et de classements fondés sur le sexe et la sexualité.

Au cours des dernières décennies, le déclin du répertoire fondé sur la répression, l’exclusion et l’invisibilisation au profit des normes d’égalité des droits et de lutte contre les discriminations conduit à ce que la citoyenneté des personnes LGBTI soit désormais prise en tension entre indifférence et exigence de dévoilement, entre discrimination et reconnaissance.
Par conséquent, leurs expériences des services publics – en tant que personnels comme en tant que publics – varient fortement selon les contextes organisationnels et relationnels. En effet, l’incomplétude de leurs droits et l’incertitude quant à la visibilité du stigmate nourrissent le pouvoir discrétionnaire des administrations à leur égard.

La séance se tient le vendredi 18 novembre de 12h30 à 14h30 à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, dans les salons scientifiques B.103 - B.108 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Les sens de l’environnement Des sociologues face à la diversité des préoccupations environnementales

Journée d'étude du Département de Sociologie de Sciences Po
Lundi 21 novembre 2022
  • ©shutterstock-Canetti©shutterstock-Canetti

Les sens de l’environnement.
Des sociologues face à la diversité des préoccupations environnementales

Journée d’étude du Département de Sociologie,

À Sciences Po, Campus Saint-Thomas, 1, place Saint-Thomas d’Aquin 75 007 Paris

 Lundi 21 novembre 2022

Voir le programme (présentation courte)

L’émergence d’enjeux globaux au cours des cinquante dernières années, tels que le changement climatique ou la fragilisation de la biodiversité, s’est accompagnée du besoin de repenser les activités humaines en relation avec notre monde en mutation — dans ce que Bonneuil et Fressoz (2013) ont appelé “l’événement anthropocène”. Ces enjeux s’imposent peu à peu dans de nombreuses sphères de la société comme dans la sociologie contemporaine. Les notions d’environnement ou d’écologie sont néanmoins associées à un ensemble de significations plurielles et parfois contradictoires. L’objet de cette journée d’études est de s’interroger sur la pluralité des sens donnés à ces notions, par les acteur.ices comme par les sociologues qui les observent.

Par les acteur.ices du terrain, d’abord : comment les acteur.ices individuel.les ou collectif.ves donnent-iels un sens “environnemental” à leurs pratiques quotidiennes comme à leurs engagements politiques ? Quels autres registres de sens les acteur.ices utilisent-iels pour qualifier des pratiques considérées comme écologiques par les sociologues ? Par les sociologues, ensuite : comme le soulignent Kalaora et Vlassopoulos (2013), l’environnement ne constitue pas un champ d’étude homogène de la sociologie française. C’est un objet abordé depuis différentes traditions épistémiques existantes qui souvent se croisent : sociologie des sciences et des techniques (Callon et al. 2001 ; Jouzel, 2019), de l’action publique (Lascoumes, 1989 ; Charvolin, 2003 ; Borraz, 2008), des mobilisations (Ollitrault, 2008 ; Pruvost, 2015), de la consommation (Dubuisson-Quellier, 2018 ; Lamine, 2008), sociologie pragmatique (Akrich, Barthe et Rémy, 2013), sociologie économique, sociologie rurale (Jollivet et Mathieu, 1989) … Lors de cette journée d’études, la rencontre de chercheur.es porteur.se.s de traditions différentes engagera une réflexion sur les cadres théoriques et méthodes d’enquête mobilisés pour traiter de questions environnementales - des pratiques de consommation et controverses environnementales, à la redéfinition des marchés et des identités professionnelles.

Cette journée d’études se déroulera en deux temps. La première partie sera consacrée à la présentation d’enquêtes en cours ou achevées. Ensuite, une table-ronde confrontera les différentes approches théoriques et méthodologiques des chercheur.es du département de sociologie qui reviendront sur leurs enquêtes passées et en cours.

— Matinée : salle K.027 —

9h - 9h30. Accueil et discours de présentation – Jeanne Lazarus

Axe 1. Verdir les marchés et les problèmes publics. Mondes professionnels et expertises à l’épreuve des questions environnementales

Session 1. 9h30 - 10h40

Les ressources idéologiques des promoteurs de l’impact investing à Genève : comment l’hybridation de catégories environnementales et financières cadre des pratiques d’investissement durable – Noé Kabouche, CSO (20 mn)

Cette communication s’appuie sur un travail de thèse portant sur l’impact investing dans la région de Genève. L’impact investing est une sous-catégorie de la finance dite durable, dont les objectifs affichés sont la réalisation d’investissements qui génèrent des impacts sociaux et/ou environnementaux positifs, tout en garantissant un rendement financier satisfaisant. En étudiant cette pratique au sein de la région genevoise, nous cherchons à mettre en lumière les modes de moralisations du marché à l’œuvre dans ce champ de la finance durable. L’un des aspects de cette moralisation concerne les ressources idéologiques permettant aux promoteurs de l’impact investing de justifier leur approche, mais aussi de cadrer leur pratique. Si l’impact investing est clairement un projet recourant à des catégories morales classiquement observées par la sociologie économique, telles que les enjeux environnementaux ou sociaux, il est utile d’examiner leur hybridation avec des catégories traditionnelles de la finance, ce qui offre aux acteurs des cadrages qui supportent leurs actions, tout en justifiant les limites auxquelles elles se confrontent.

Financer l’écologie par le marché ? Le cas des entreprises à impact environnemental – Vincent Himmer, CSO (20 mn)

Ma communication s’inscrit dans le prolongement de celle de Noé Kabouche. J’étudie la finance à impact dans le contexte français, en me concentrant sur les entreprises financées par ces fonds. A partir d’une étude menée sur la centaine d’entreprises financées par un fonds pionnier de la finance à Impact en France, je souhaite analyser les modèles économiques de ces entreprises d’un genre particulier, qui hybrident la recherche du profit et de l'intérêt général. En d’autres termes, nous nous demanderons qui contribue à intégrer les questions écologiques aux marchés (l’Etat, les consommateurs, les entreprises) et par quels moyens (la loi, la subvention, l’acte d’achats, etc.). Dans un second temps, nous verrons que même si les marchés concernés (mode éthique, cosmétiques Bio, alimentation durable) semblent relever en première instance du phénomène de la consommation engagée, ce sont bien les entrepreneurs et leurs investisseurs avant tout qui définissent la manière dont la cause environnementale se voit intégrée aux échanges marchands. Nous conclurons en identifiant les problématiques provoquées par une réforme écologique des marchés menée par des financiers. 

Discussion (30 mn) : Elise Penalva-Icher (Université Paris-Dauphine, IRISSO)

— Pause-café —

Session 2. 10h50 - 12h

Le carbone, la biodiversité et les forestiers. L’action publique forestière comme objet de définitions antagonistes – Charlotte Glinel, CSO (20 mn)

Cette communication analyse les interactions de politiques publiques contradictoires autour d’un même objet : les forêts françaises. Suivant une approche au croisement de l’étude de la définition des problèmes publics et de la sociologie du travail, nous chercherons à comprendre comment le cadrage climatique de l’action publique forestière génère des politiques publiques contradictoires relatives aux questions climatiques et de biodiversité. Comment ces contradictions sont-elles mises à l’épreuve dans le travail des gestionnaires de terrain ? Surtout, sous quelles formes ces contradictions font-elles l’objet de négociations entre les échelles d’action publique locales, nationale et européenne, par la circulation de savoirs et d’acteurs ? Nous suivrons les premières traces d’un cadrage climatique favorisant l’intensification de la gestion forestière avant d’analyser l’émergence progressive d’un cadrage de l’action publique forestière fondé sur l’adaptation des forêts au réchauffement climatique.

Comment les données environnementales transforment-elles la grammaire des problèmes publics ? Le cas de la pollution de l’air dans la Vallée de l’Arve (2000-2020) – Jean-Baptiste Garrocq, Médialab (20 mn)

A partir de documents (articles de presse et archives d’associations) et d’entretiens je souhaite explorer les manières dont la mise en place d’infrastructures produisant des données sur la pollution de l’air ont transformé les règles d’énonciations (grammaire) des problèmes publics environnementaux dans le cas de la vallée de l’Arve. Cette étude analysera les règles, mais aussi les contenus et controverses liés à l’introduction des données environnementales.

Discussion (30 mn) : Léo Magnin (CNRS, LISIS)

— Repas. 12h – 13h30 —

Axe 2. Verdir les modes de vie. L’étiquetage des pratiques au nom de préoccupations environnementales

Session 3. 13h30 - 14h40

La trajectoire des prescriptions éco-citoyennes – Maël Ginsburger, CRIS (20 mn)

A partir de données issues du site de l’ADEME (avril 2020), de l’Enquête sur les Pratiques Environnementales des Ménages 2016 et d’entretiens, je propose d’étudier les contours et la circulation de la norme d’écocitoyenneté depuis le principal organisme émetteur en France (l’Ademe) jusqu’aux individus qui en sont la cible. Pour cela, j’analyse quantitativement les contenus textuels de l’ensemble des documents de la rubrique “Particuliers et éco citoyens" du site de l’ADEME et les met en relation avec les 4077 réponses à une questions ouverte préliminaires de l’EPEM 2016 portant sur “les pratiques que les individus seraient susceptibles de faire de plus au quotidien” et avec des extraits d’entretiens portant sur la réception de cette norme par les personnes interrogées.

Comment parler d’écologie sur les réseaux sociaux ? Entre militantisme, petits pas et police des écolos – Marion Michel, CSO (20 mn)

A partir de données issues d’un scraping du web, d’ethnographie en ligne sur différents réseaux sociaux (Instagram majoritairement) et d’entretiens, je propose d’analyser comment la mobilisation du registre écologique structure l’espace de la prescription écoresponsable sur les RSN. Pour ce faire, j’analyse comment différents discours émanant de différentes actrices (créatrices de contenus, firmes, consommateurs), en lien avec des visions de pratiques écologiques, entrent en opposition et imposent des positionnements spécifiques de la part des actrices. C’est cet ensemble de tensions, de positionnements et de re-positionnements que nous présenterons dans cette communication.

Discussion (30 mn) : Océane Sipan (EHESS, Iris)

— Changement de salle (salle K.031) —

Session 4. 14h50 - 16h

Faire durer ses objets, des pratiques distinctives ? L’enjeu environnemental comme outil de légitimation – Julie Madon, CSO (20 mn)

D’après l’histoire de la consommation, faire durer ses objets est une pratique ancienne. Or, la question de la durée de vie a émergé de nouveau depuis quelques années. Les pratiques de longévité, celles qui consistent à faire durer les objets, sont relabellisées par les discours associatifs, médiatiques, gouvernementaux, qui mettent en avant l’impact environnemental de la production et de la consommation de biens. Les individus sont confrontés à une double-injonction, entre celle (des acteurs marchands, mais aussi de certains membres de l’entourage) qui incite à acheter et renouveler son matériel, et les discours publics qui invitent à préserver ses objets, notamment pour des raisons écologiques. À partir d’entretiens menés avec une soixantaine d’individus cherchant à faire durer leurs objets, j’étudierai comment ces individus présentent leurs pratiques de longévité à leur entourage. Ces pratiques peuvent encore, de nos jours, être dévalorisées par l’entourage, car associées à des pratiques d’économie ou à de la négligence. Mais les discours environnementaux apportent à ces individus des ressources pour justifier et assumer leurs pratiques de longévité, en plus de les inciter à les développer. Dans certains cas, les pratiques de longévité peuvent même devenir sources de distinction.

« Le régime naturel » : les différents usages des recours à l’environnement dans la légitimation du végétarisme (années 1870-années 1930) – Alexandra Hondermarck, CSO (20 mn)

À partir de sources écrites issues de membres du mouvement végétarien (correspondances et publications), cette communication se propose d’étudier les manières dont la nature ou l’environnement sont invoqués dans la légitimation du régime végétarien. Nous verrons notamment que si l’appellation de “régime naturel” et la recherche d’un retour à la nature fait consensus au sein du mouvement végétarien, les définitions de la nature mobilisées varient au sein du mouvement, notamment selon des lignes de fracture politique. Nous verrons également que malgré ces dissensions, c’est ce qualificatif qui est le plus utilisé pour promouvoir des produits végétariens sur le marché. (dernier point pas forcément abordé)

Discussion (30 mn) : Ana Perrin-Heredia (CNRS, CURAPP-ESS)

— Pause-café —

Table ronde. 16h15 - 17h45

Saisir les sens de l'environnement : quelles méthodes pour les sociologues ?

[Enjeux et défis de la recherche en sociologie de l'environnement]

Discussion animée par Damien Garcia (CSO) 

Comment faire de l’environnement un objet sociologique ? L’objet de cette table-ronde est de discuter des coulisses de la recherche des un.es et des autres, autour de plusieurs questions méthodologiques et théoriques communes. Chercheur.es titulaires et doctorant.es partageront les méthodes de leurs recherches et les difficultés rencontrées.

  • Buffet cocktail – 18 heures —

Lien pour vous inscrire : https://forms.gle/TWhNizZLwXFSQy8n9

Mobiliser les forêts françaises face au réchauffement climatique. Une redéfinition de la gouvernance et des techniques de travail du vivant

Charlotte Glinel, doctorante au CSO
Séminaire doctoral du 28 octobre 2022
  • ©shutterstock-Sweden©shutterstock-Sweden

Le vendredi 28 octobre, Charlotte Glinel, doctorante au CSO, fera une présentation sur :
Mobiliser les forêts françaises face au réchauffement climatique. Une redéfinition de la gouvernance et des techniques de travail du vivant.

 

 

 


Résumé :

Depuis une vingtaine d'années, les forêts françaises sont affectées par le réchauffement climatique autant qu'elles apparaissent comme potentielles alliées pour l'atténuer. Dans ce cadre, l'action publique forestière tend à se "climatiser", mais les voies à suivre font débat dans un contexte de forte incertitude. La mobilisation des forêts implique la mobilisation des gestionnaires forestiers, écosystème composite d'acteurs professionnels publics et privés qui les façonnent au quotidien. Ces derniers adaptent et confrontent leurs activités et leurs expertises au nouveau régime climatique, entre les injonctions des politiques publiques à exploiter davantage les ressources forestières, et celles du terrain à adapter les forêts aux menaces climatiques, biotiques et abiotiques.

Au croisement de la sociologie de l'action publique, du travail et des techniques, et des humanités environnementales, ce séminaire proposera de discuter à partir de trois ans d'enquête des ressorts de transformation du travail forestier qui modèle les forêts de demain. Il reviendra sur les dynamiques de constitution du problème public forestier, et sur les transformations techniques qui s'y articulent.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Analyse relationnelle de l’emploi des domestiques migrantes au Liban

Avec Lina El Soufi, Cresppa-GTM
Séminaire DomesticitéS - 8/11/2022
  • ©shutterstock-Evikka©shutterstock-Evikka

Séminaire DomesticitéS dans l’espace et dans le temps

Cet atelier de recherche propose d’interroger les domesticités contemporaines – définies en tant qu’activités qui consistent à être rémunéré en faisant des tâches domestiques pour des ménages autres que le sien – en portant l’attention sur les formes qu’elle prend dans différents espaces nationaux (l’Argentine, la Jordanie, l’Égypte, la France, les États-Unis, le Japon…) et en situant ces variations nationales dans l’histoire de chacun des pays concernés.

En fonction des aires géographiques, les domestiques sont salarié.e.s ou non ; ils/elles vivent ou non chez leurs employeurs/ses ; certain.e.s ont un.e seul.e employeur/se, d’autres plusieurs ; ils/elles ont des profils sociaux variés ; certain.e.s sont migrant.e.s, d’autres quittent des zones rurales pour travailler dans les grandes métropoles de leur pays....

Mardi 8 novembre , salle de réunion CSO, 1 place Saint Thomas d’Aquin 75007 Paris

Intervention de Lina El Soufi (Cresppa-GTM, Paris 8) :

« De l’exploitation institutionnalisée à la domination privée. Une analyse relationnelle de l’emploi des domestiques migrantes au Liban. »

Liudvika Leisyte, professeure invitée à l'Université de Dortmund

  • TU Dortmund / Liudvika LeysiteTU Dortmund / Liudvika Leysite

Le CSO a le plaisir d'accueillir Liudvika Leysite, professeure de Higher education à l'Université de Dortmund où elle dirige le centre de recherche sur l'enseignement supérieur. 

Son parcours est international : après des études en Lituanie, elle a obtenu un MPhil degree à l'université d'Oslo (2002) et soutenu une thèse à L'université de Twente en 2007, avant d'effectuer un post-doctorat au CES de Harvard de 2008 à 2009. Elle a effectué des séjours comme visiting fellow dans plusieurs pays (UK, Japon et USA) et dans les meilleures institutions américaines (Stanford, Ann-Arbor, Penn State...). 

Liudvika Leysite est reçue avec le soutien de Christine Musselin; elle sera au CSO du 1er novembre au 20 décembre 2022.

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